Le projet « Moodha Okhra », conçu par le Goethe Institut Tunis et le collectif Pontalent et en partenariat avec différents experts nationaux et internationaux, repense la mode autrement en ces temps durs de Covid-19.
Egalement en partenariat avec à la fondation Indigo et l’école Convergence, La vision, derrière « Moodha Okhra », est aussi de créer un réseau complémentaire, impliquant les acteurs locaux dans le secteur de la mode et de la société civile afin de co-construire ce projet. Un réseau qui a pour ambition de sensibiliser et fédérer une communauté active de créateurs, d’experts et de personnes engagées dans la mode durable et éthique.
Une vision inédite et écologique
Dans ce contexte où l’environnement, la « Fast Fashion » et plus particulièrement la gestion des vêtements invendus (potentiellement réutilisables) deviennent des enjeux prioritaires et urgents, le Goethe-Institut Tunis et le collectif « Pontalent » ont construit ensemble un projet éducatif en Tunisie, avec un objectif d’impact et de sensibilisation dédié aux futurs activistes tunisiens, qui seraient susceptibles de déclencher un mouvement de mode durable et responsable en Tunisie.
Cette initiative résulte de précédentes collaborations, suite à des projets communs autour de l’Upcycling et de l’économie circulaire dans le cadre d’événements qui s’étaient tenus à Tunis, tels que :“Freep au Village des créateurs” et “RobbaVecchia”.
Le projet sera lancé sur deux phases successives. Dans un premier temps, il sera destiné au grand public sensible au sujet de la mode durable, avec un focus sur la sensibilisation et l’éducation, dans un second temps, ce seront les entrepreneurs ou les porteurs de projets dans la mode durable qui bénéficieront d’un accompagnement vers l‘élaboration d’une collection upcylée, grâce au soutien de l’école Convergence et des experts dans le domaine, à partir des invendus fournis par la fondation Indigo. La mode est la seconde industrie la plus polluante au monde. Elle se caractérise par une surproduction, d’où un nombre croissant des cycles de collection. En effet, la mode et les tendances sont éphémères, ce qui pousse les consommateurs à se détacher rapidement de leurs vêtements, pour les remplacer par d’autres plus neufs. Ce phénomène engendre un surplus de déchets de vêtements très néfaste à la bonne santé de notre environnement.