Le Chef du gouvernement, Hichem Mechichi, a exclu, samedi, un reconfinement général, justifiant cette décision par l’évolution de la gestion de la pandémie du Coronavirus, qui impose une coexistence avec ce virus, à condition d’appliquer une série de mesures préventives.
En visite à l’unité de tourisme de Beni M’tir relevant du gouvernorat de Jendouba, Mechichi a estimé que la situation économique et sociale que traverse le pays ne tolère pas un retour à un confinement général, affirmant que la situation épidémiologique actuelle, ne nécessite pas un retour au confinement mais, plutôt, une éventuelle fermeture de certains points chauds.
Il a indiqué dans ce sens que le gouvernement est « en train d’évaluer la situation et de prendre les mesures nécessaires pour limiter la propagation du virus, en fournissant un plus grand nombre de lits de réanimation, en augmentant le nombre de tests de dépistage et en poursuivant l’effort de sensibilisation quant à l’importance des mesures de prévention.
Dans une déclaration à la TAP, Mechichi a souligné qu’ « un retour au confinement général n’est pas envisageable à l’heure actuelle », mais que la réflexion se focalise plutôt sur la possibilité de fermer certains points chauds, où des centaines de cas de contamination ont été enregistrés, selon les résultats de l’évaluation périodique réalisée par les organes de l’Etat.
Au cours de sa visite, le chef du gouvernement, qui était accompagné des ministres du tourisme et de la Santé ainsi que d’un certain nombre de cadres et de représentants d’organisations dans la région, s’est engagé à allouer une enveloppe de 3 millions de dinars au profit du propriétaire du projet de la station hospitalière de Beni M’tir, en cause des difficultés financières rencontrées par ce dernier et qui avaient bloqué le parachèvement du projet.
Mechihci a indiqué à cet égard, que « de tels projets consacrent l’idée du partenariat public-privé », notant que son succès sera mis à profit pour généraliser ce partenariat à d’autres projets similaires confrontés à des difficultés financières.
Il a souligné l’importance de ce projet qui contribue au développement solidaire et au dynamisme socioéconomique dans une région riche d’un potentiel touristique exploitable, loin de la bureaucratie administrative qui entrave l’activité économique et la production », a-t-il dit.