« L’obtention par la faculté de Médecine de Tunis d’un certificat d’accréditation internationale de la part de la Conférence internationale des doyens des facultés de médecine (CIDMEF), est le fruit de sacrifices de plusieurs générations d’enseignants, d’étudiants et d’administrateurs », a déclaré, mercredi, le doyen de la faculté, Mohamed Jouini.
Lors d’un point de presse tenu, mercredi à la Faculté de médecine de Tunis, Jouini a souligné que cette reconnaissance est de nature à inciter les responsables de cette institution universitaire à préserver son statut actuel et à optimiser son positionnement sur la carte de l’enseignement et de la formation dans le domaine médical.
Il a indiqué à cet effet que la faculté de médecine a œuvré à obtenir cette accréditation dans le cadre de sa démarche d’évaluation de la qualité de la formation ainsi que de l’encadrement à la faculté, expliquant que ce processus avait été lancé depuis 2016 à travers la correspondance du CIDMEF.
Jouini a souligné à cet égard que le décanat actuel de la faculté de médecine, avait approuvé la création de comités chargés du développement de la qualité de la formation, de l’administration, de l’organisation et de l’évaluation de la recherche scientifique.
« Le comité en charge de l’octroi de l’accréditation avait envoyé une délégation à la Faculté de médecine de Tunis, du 1er au 5 décembre 2019, et a organisé plus de 160 entretiens avec des enseignants, des étudiants et des travailleurs de la faculté. Le comité a également examiné de près toutes les normes de qualité », a fait savoir Jouini, mentionnant que la faculté avait obtenu 9 des 10 normes de qualité possibles, lui ouvrant la voie devant l’obtention de cette accréditation.
De son côté, le ministre de la Santé Faouzi Mahdi, a estimé à cette occasion que l’obtention par la faculté de médecine de Tunis de cette accréditation, « constitue un motif de fierté », affirmant le soutien continu de l’Etat à cette faculté, qui « a réussi depuis sa création à répondre aux besoins des établissements hospitaliers à travers la formation de plusieurs promotions de compétences médicales », a-t-il indiqué.