Annulation des matches barrages et participation de vingt équipes au championnat 2020 -2021 de la Nationale A
Alors que le coronavirus continue de faire rage dans nos murs, entraînant le gel des compétitions sportives, on n’a plus le choix, quitte à prendre des décisions dans la douleur. La Fthb l’a finalement fait lors de sa dernière réunion périodique tenue avant-hier soir. Ainsi a-t-il été décidé ce qui suit :
1-annulation des matches barrages pour l’accession en Nationale A. De ce fait, les quatre équipes devant prendre part à ces matches montent d’office .Le bureau fédéral a justifié cette annulation par l’impossibilité d’organiser, à l’heure actuelle, ledit tournoi d’accession à cause de la situation sanitaire exceptionnelle qui sévit dans le pays.
2-instauration d’un championnat à 20 équipes pour la saison 2020 -2021 en Nationale A. Cette nouvelle configuration, précise la fédération, est un mal nécessaire, mais elle s’appliquera juste pour la nouvelle saison, avant le retour, lors de la saison suivante, à une compétition avec 12 équipes, les huit autres devant descendre automatiquement en Nationale B.
3- démarrage de la nouvelle saison le 14 novembre prochain en Nationale A, le 21 du même mois en Nationale A féminine, le 28 en Nationale B (hommes et dames ),alors que le 5 décembre verra le coup d’envoi de toutes les compétitions des jeunes (filles et garçons ).
Le oui, mais…
En agissant de la sorte, la fédération est-elle au bout de ses soucis ? Oui et non. Oui, parce qu’elle ne peut faire autrement, Covid-19 oblige. Non, parce qu’il va falloir compter avec les imprévus, dont justement un développement inquiétant et grave de cette maudite épidémie, ce qui causerait, le cas échéant, un énième arrêt des compétitions sportives. Et puis, à l’exception de l’Espérance Sportive de Tunis, tous les autres clubs sont en train de lamentablement gérer la campagne préventive contre le coronavirus. En ce sens que la persistance de leurs ennuis financiers ne leur permet pas de payer les frais des pourtant obligatoires tests de dépistage. Tout cela sans compter les problèmes chroniques dont souffrent nos salles où les opérations de désinfection sont vraiment rarissimes.
Pour résumer, disons, sans… pessimisme aucun, que nul ne sait de quoi sera fait demain, ou après-demain tant que le Covid-19 nous tiendra compagnie.