Les structures concernées par la communication audiovisuelle ont convenu de créer une coordination pour la protection de la liberté de la communication audiovisuelle.
Cette coordination regroupera la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA), le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), la Fédération générale de l’information relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), la Chambre syndicale des radios privées, le Syndicat général des télévisions privées et l’Union tunisienne des médias associatifs.
Dans une déclaration à l’agence TAP, Hédi Tarchouni, membre de la Fédération générale de l’information, a indiqué que les représentants de ces structures se sont réunis, jeudi, au siège de la HAICA, pour examiner les derniers développements au sujet du projet de loi amendant le décret-loi n°116 relatif à la liberté de la communication, proposé par le groupe parlementaire al-Karama et du retrait, par le gouvernement, du projet de loi relatif à l’instance de communication audiovisuelle approuvé par ces structures.
« La mise en place de cette coordination vise à unifier les efforts, faire face à tout ce qui menace la liberté de l’information audiovisuelle et protéger le secteur de l’argent politique sale et des calculs partisans », a-t-il expliqué.
D’après Tarchouni, cette coordination qui regroupera des représentants de ces structures va contacter les blocs parlementaires et les partis politiques pour soutenir le projet de loi relatif à l’Instance de la communication audiovisuelle, soumis au parlement par le bloc démocratique.
Des représentants des structures professionnelles du secteur des médias ont été unanimes, mardi dernier, à souligner que l’amendement du décret-loi n°116 relatif à la liberté de la communication est « dangereux » et « anticonstitutionnel ».