Les gênes et les désagréments ressentis au niveau de la gorge reviennent, le plus souvent, à des infections bénignes, lesquelles peuvent disparaître spontanément au bout de quelques jours. Cependant, en cas d’antécédent tabagique ou alcoolique, et si la gêne persiste, une consultation s’impose auprès d’un médecin spécialiste en ORL.
Il faut dire que la gêne et la douleur ressenties au niveau de la gorge sont assez récurrentes surtout durant la transition saisonnière et en hiver. Une difficulté ou une douleur à la déglutition, une irritation à la gorge ou encore une voix altérée ; autant de symptômes gênants qui trahissent, dans la majorité des cas, une infection. Cette dernière peut être virale ou bactérienne. Elle provoque des maladies, généralement bénignes, notamment une pharyngite, une laryngite, une angine ou encore une amygdalite mononucléose. Pour traiter ces infections, il suffit généralement de suivre un traitement médicamenteux à base d’antiseptiques ou d’anesthésiques sous forme de sprays ou de pastilles à sucer.
Néanmoins, si les symptômes persistent au-delà de dix jours et s’accompagnent d’autres symptômes comme une sensation d’encombrement, une toux persistante, une déglutition difficile ou encore douloureuse, la gêne au niveau de la gorge risque, dans ce cas, de trahir des pathologies à prendre au sérieux.
Infections, stress, mauvaise hygiène
de vie et pollution
Force est de constater que des facteurs propices à la gêne au niveau de la gorge sont nombrables et méritent d’être cernés. Le tabagisme, l’alcoolisme en sont les plus redoutables dans la mesure où ils préparent le terrain à plusieurs cancers ORL notamment le cancer des cordes vocales, le cancer de l’œsophage ainsi que le cancer du pharynx. Ces maladies sont diagnostiquées, généralement à partir de l’âge de 55 ans. Cela dit, le tabac, le stress, les crises d’angoisse, la pollution et l’allergie figurent, eux aussi, sur la liste des facteurs propices à la gêne au niveau de la gorge. Autres facteurs non moins importants à noter : la sollicitation excessive des cordes vocales, le reflux gastro-oesophagien ainsi que l’air sec à l’intérieur de la maison.
Outre la difficulté à déglutiner, la voix altérée et l’envie récurrente de tousser, la gêne au niveau de la gorge peut également se manifester par un gonflement au niveau du cou. Il s’agit, dans ce cas, d’un œdème de Quincke ; une pathologie qui implique une hospitalisation dans l’immédiat pour anticiper le risque d’étouffement.
Pour les personnes allergiques, il convient d’éviter au maximum tout allergène susceptible de déclencher la réaction de l’organisme contre ce facteur intolérable et de minimiser, ainsi, le risque de perdurer la gêne de la gorge. Les personnes qui habitent dans un milieu caractérisé par un climat sec sont appelées à opter pour un humidificateur à la maison, et ce, afin d’éviter la sensation de gorge sèche au réveil.
Pour les fumeurs et les consommateurs d’alcool, une gêne persistante au niveau de la gorge, accompagnée d’une difficulté à s’alimenter, d’une douleur au moment de déglutition, d’une gêne respiratoire, d’une dysphonie, de douleurs au niveau de l’oreille ou de la présence de ganglions au cou, implique une consultation auprès du médecin ORL dans le but d’écarter la probabilité d’un éventuel cancer. Plus les cancers ORL sont dépistés tôt, plus les chances de rétablissement sont importantes.
* Source :
www.sante.journaldesfemmes.fr