
Les doctorants chercheurs sans-emploi en sit-in au siège du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ont appelé à la poursuite du processus de négociation afin de parvenir à un accord définitif à même de garantir leur droit au recrutement, estimant que « les mesures décidées par la présidence du gouvernement en faveur de leur intégration ne sont pas claires ».
Ils ont dénoncé dans un communiqué publié jeudi, ce qu’ils ont qualifié de « méthodes d’intimidation pratiquées par le ministère de l’enseignement supérieur », à travers « la fermeture des portes d’accès devant quelques protestataires, alors que d’autres ont été empêchés de rejoindre le lieu du sit-in.
L’union des doctorants chercheurs au chômage a indiqué, qu’à l’issu du sit-in pacifique mené hier mercredi par les doctorants chercheurs dans le hall du ministère pour revendiquer la poursuite des négociations, le ministère a refusé de recevoir une délégation de protestataires, ce qui a engendré un climat de tension.
Des sit-inneurs ont été agressés par les forces de l’ordre et transportés à l’hôpital pour recevoir les soins, a souligné l’union.
L’union a fermement dénoncé la violence physique et verbale contre les protestataires, faisant porter la responsabilité de ces actes à la présidence du gouvernement, lit-on dans ce communiqué.