Le projet va créer une dynamique socioéconomique dans le Sud-Est tunisien, en facilitant le déplacement des personnes et des marchandises. Les moyens humains et matériels sont mobilisés en vue d’achever la réalisation de ce projet grandiose.
M. Kamel El Doukh, ministre de l’Equipement, a indiqué qu’il est prévu d’achever les travaux de la quatrième partie du projet de l’autoroute Gabès-Médenine, qui s’étend de la zone Koutine à Médenine-Sud sur une distance de 21 km, à la fin de cette année, et ce, après avoir résolu les problématiques d’ordre foncier avec les citoyens.
Par ailleurs, toutes les parties prenantes œuvrent à accélérer la réalisation de la deuxième partie du projet, qui s’étend sur une distance de 21 km, de la zone Ketana à Mareth, dans les meilleurs délais, après le traitement des problématiques vécues avec les entreprises étrangères chargées des travaux.
Une dynamique socioéconomique
A noter que le projet qui s’étend sur une distance de 84 km se compose de 4 parties (lots), dont la première a été achevée et s’étend de Gabès à Ketana. Quant à la troisième partie (Mareth-Koutine), d’une longueur de 21 km pour chaque partie, est en attente de réalisation des deux parties restantes. Le projet est financé par l’Etat tunisien et l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) pour un coût estimé à 55 millions de dinars.
Le projet va créer une dynamique socioéconomique dans le Sud-Est tunisien, en facilitant le déplacement des personnes et des marchandises. Les moyens humains et matériels sont mobilisés en vue d’achever la réalisation de ce projet grandiose. Les citoyens se sont souvent plaints des conditions de déplacement très difficiles, vu l’état de la route existante.
A la faveur de ce nouveau projet, les régions de Gabès et Médenine vont entrer dans une nouvelle dynamique économique. De nouvelles unités de production pourraient alors voir le jour dans divers secteurs industriels et agricoles. A noter que ces zones se caractérisent par l’existence de plusieurs jeunes compétences, capables de relever le défi du développement, moyennant la disponibilité d’une infrastructure de base solide et répondant aux normes nationales et internationales en vigueur.
Les régions du Sud ont toujours souffert du déséquilibre régional qui a pesé de tout son poids sur le développement. A la faveur de cette autoroute, les citoyens peuvent espérer un changement radical de leur quotidien et une amélioration de leur revenu. Connue par une activité agricole intense, cette zone est appelée à devenir au cours des prochains mois un vrai pôle de développement regroupant des investisseurs sûrs. L’infrastructure de base joue un rôle de premier ordre dans cette phase de développement et de croissance.