Comme annoncé dans notre introduction, on se propose de suggérer les solutions et remèdes propres à crever éventuellement l’abcès et surmonter les difficultés chroniques allant crescendo au fil du temps et mettant sérieusement à mal les assurés sociaux au même titre que l’ensemble du personnel de l’agence d’El Menzah-V.
On n’est pas censé connaître la partie cachée de l’iceberg, en l’occurrence, les conditions de travail des agents, exerçant dans l’ombre au sein des services d’exploitation et de traitement des dossiers, enfermés dans les bureaux d’en haut, qui sont soumis à un fardeau non moins lourd, tuant et exténuant ! Cela dit, passons tout de suite aux solutions à nos yeux possibles.
La canicule est pour demain !
La mesure à prendre dans l’immédiat serait de songer à fixer un abri de fortune pour protéger les visiteurs exclus provisoirement de la prétendue salle d’attente, en raison du protocole sanitaire. Cet abri pourrait être installé contre le mur et tout le long de la façade du centre. Car la canicule est pour demain et la fin du drame viral ne semble pas pour le lendemain. La commune de céans serait assez compréhensive pour ne pas opposer son veto contre telle initiative servant l’intérêt public. Et il serait demandé à la Cnam, dans ces conditions, de régler les droits d’usage d’occupation de l’espace public. Et chacune des deux parties trouverait alors son compte. Qui donc en disconviendrait?
Vivement le transfert !
D’autre part, pour le moyen terme, les timoniers de la Cnam seraient bien inspirés s’ils s’avisaient à transférer les locaux actuels, (se trouvant dans un coin isolé purement résidentiel) dans des lieux centraux et dans une bâtisse plus fonctionnelle et mieux appropriée. Pour cela, il n’y aurait pas mieux à notre avis qu’El Manar I (du côté de Colisée Soula), là où sont implantées majestueusement la Sonede, la TAP, le bureau de poste le poste de police, etc. pour ce citer que ceux-là.
Il faut ce qu’il faut
Parallèlement, il serait impérieux de renforcer les moyens humains existants dans ce centre afin qu’il lui soit possible de résorber les retards surtout dans le remboursement des frais de soins. Retards qui ne cessent d’échauffer la bile des assurés et de les sortir de leurs gonds. En plus de l’immensité de l’agglomération relevant de la compétence du centre en question, il ne faut pas oublier que cette zone urbaine est un lieu de convergence et un carrefour des prestataires de soins.
Le bouquet !
A chaque coin de rue et d’avenue, on rencontre des cabinets où opèrent les plus grandes sommités médicales du pays, les centres d’exploration biologique, radiologique, etc…
Les plus prestigieux. Des myriades et myriades de malades y défilant chaque jour, pressés de se faire rembourser, croient, pour la plupart (du reste à tort), bien faire, à la fin de leurs longs parcours, en remettant leurs bulletins de soins au centre le plus proche. Même s’ils sont issus des quatre points cardinaux de la République. Ne voilà-t-il pas un facteur d’encombrement supplémentaire, nécessitant le renforcement des effectifs déployés?
Il est vrai que le recrutement est une ligne rouge que le FMI, surveille avec attention. Mais, il serait possible de contourner cet obstacle en misant sur le trop-plein de personnel exerçant à la Cnss et la Cnrps, dans le cadre de simples mutations, que pourrait favoriser la tutelle.
Pour la délivrance de tous
Cela dit, nous en arrivons à la solution la plus radicale, qui demeure un vœu pieux pour la majorité des assurés issus de l’ensemble de ces cités huppées. Laquelle ? Il s’agit de soulager le centre d’El Menzah-V, à travers l’implantation d’une autre agence, du moins locale, sinon régionale, à la Cité Ennasr, gagnant en dimensions urbaines et démographiques. Sachant que la population des lieux est, jusqu’ici, dotée d’un guichet unique où la Cnam est présente en tant que simple boîte postale et source anodine de renseignements pour les assurés sociaux cherchant à connaître l’issue de leurs dossiers : pour le reste, Dieu est grand !
Au final, voici, somme toute, nos humbles recommandations qu’on se fait plaisir de soumettre à M. Habib Toumi, un brillant énarque, un vieux de la vieille n’ayant pas le complexe de ne vouloir rien écouter.