Ahlem Gzara, membre de la commission de vaccination, a affirmé aujourd’hui, mardi, que les personnes qui ont manqué le rendez-vous de vacination à cause de la grève observée les 3, 4 et 5 mai à l’appel du Syndicat général des médecins, pharmaciens et médecins dentistes de la santé publique, seront à nouveau convoqués avant la fin de la semaine en cours.
Dans une déclaration à l’agence TAP, Gzara a expliqué que la plupart des centres de vaccination de 8 gouvernorats n’ont pas assuré, lundi, la vaccination contre le Covid-19 et que le rythme de vaccination était très faible dans 5 autres gouvernorats , à la suite de la grève, notant dans ce contexte que seulement 28 personnes ont reçu le vaccin à El-Jem parmi 358 convoqués.
Gzara a fait savoir, dans un autre contexte, que le ministère de la Santé a résolu le problème technique survenu dans le système « EVAX » au cours du mois d’avril dernier au niveau de la réception des messages sms. Selon elle, près de la moitié des personnes concernées par ce problème ont été vaccinées. Les autres personnes seront convoquées au cours des deux prochaines semaines, a-t-elle dit.
Le sécretaire général du syndicat général des médecins, pharmaciens et médecins dentistes, Nouredine Ben Abdallah avait expliqué dans une déclaration à la TAP, lundi, que la grève de trois jours (3, 4 et 5 mai courant) concerne tous les services dans les établissements de santé publique afin de faire pression pour répondre aux revendications des médecins dont le passage systématique du statut de médecin généraliste à celui de médecin de famille.
Parmi les revendications figure la création d’une prime liée aux pandémies et épidémies au profit des médecins de santé publique, des pharmaciens et des dentistes. Les médecins appellent, aussi, à reconnaître la spécificité de la profession en accordant au secteur la possibilité d’augmenter les recrutements et les salaires.
Selon le syndicaliste, la grève aurait un impact sur le déroulement de la campagne nationale de vaccination contre le covid19, mais le syndicat n’avait pas d’autres choix face à la non mise en oeuvre des accords convenus. Il a, cependant, affirmé que le syndicat reste ouvert au dialogue, exprimant le souhait de voir l’autorité de tutelle abandonner la politique d’atermoiement et respecter ses engagements à l’égard du secteur.