Les baigneurs et les familles trouvent du mal à trouver une place où installer un parasol ou prendre un bain de soleil ; cela sans compter les véhicules qui s’ensablent de l’autre côté de la murette.
C’est vraiment bizarre ce que l’on constate ces jours-ci à Zarzis. Indépendamment du Covid-19 et du non-respect du protocole sanitaire — parce qu’au moment où les estivants souhaitent bénéficier d’une plage propre et bien aménagée, les responsables locaux, pas tous bien sûr, pensent autrement. En effet, à l’heure actuelle, à la fin du mois de juin, les tractopelles, les trax, les tracteurs et les gros engins de la commune et de l’équipement sont en train d’aménager les pistes agricoles, comme pour préparer la campagne oléicole, à quelques kilomètres de la ville. C’est tout de même bien, surtout si l’objectif est de faciliter le déplacement des agents de l’agriculture qui tiennent à éradiquer la mouche Dacus oleae qui a ravagé la production des oliviers. Mais il faut songer aussi à d’autres solutions. Il faut respecter les priorités. Le ministère de l’Agriculture pourrait utiliser les petits avions pour pulvériser les insecticides dans les oliveraies. La commune pourrait louer des engins privés pour étaler les tas de sable qui défigurent le paysage.
Les rares endroits plats et propres sont pris d’assaut par les Africains subsahariens où ils effectuent des mini-matches ou par des chaises placées par ceux qui ont loué des buvettes. Autrement dit, les baigneurs et les familles trouvent du mal à se créer une place où installer un parasol ou prendre un bain de soleil; cela sans compter les véhicules qui s’ensablent de l’autre côté de la murette.
Tout cela exige contrôle et suivi. La plage mérite de l’entretien, sinon avec le temps, elle s’ajoutera aux autres plages interdites comme La Marsa, Gammarth, Baâli, Chott Essalem, Nabeul, Ben Arous, Sousse …