
Lassaâd Jarda en approche aussi ? L’EST cherche un entraîneur qui réussit en Afrique.
C’est quasiment acté. Mouïne Chaâbani ne sera plus l’homme de la situation la saison prochaine, sur le banc de l’EST. Après trois années de bons et loyaux services ponctuées par des titres locaux et continentaux, Chaâbani va céder sa place bien avant la préparation d’avant-saison «sang et or». A ce sujet, la direction du champion en titre tunisien serait en passe de renouer avec l’école française, quoique le président de l’EST tienne à donner sa chance à un coach tunisien. En l’état donc, le club de Bab Souika aurait ainsi déjà sondé le technicien français, Patrice Carteron, en poste au Ezzamalek du Caire. Quant à Chaâbani, 40 ans, il va mettre le cap sur Qatar où il dispose de quelques offres. Par ailleurs, rappelons que dans l’optique du changement du staff technique, déjà, ces derniers jours, l’entraîneur-adjoint de l’Espérance sportive de Tunis, Othmane Najjar, a annoncé son imminent départ aux Emirats, précisément à Dibba Al Hisn où il veillera sur les destinées de l’équipe fanion. Pour revenir à l’unique piste tunisienne à l’EST, il s’agirait de celle menant à l’entraîneur du Raja Casablanca, Lassaâd Chebbi alias Jarda. D’ailleurs, si l’on pousse le raisonnement, l’on note que Jarda a récemment parlé d’une offre émanant d’un grand club tunisien, précisant au passage qu’il n’a pas encore reçu des garanties quant à son maintien au Raja de Casablanca.
Sans spéculer, on peut s’avancer à dire qu’il s’agit sûrement de l’Espérance Sportive de Tunis, sachant que les postes ne sont pas vacants à l’ESS, au CSS et au CA.
Gestion prudente plutôt qu’impulsivité improductive
Aujourd’hui, plus que jamais, l’Espérance Sportive de Tunis est à la croisée des chemins. Joueurs en fin de cycle pour certains, saturés pour d’autres et quelque peu habités par une certaine lassitude tantôt, sans oublier le changement du staff technique attendu et une refonte importante du groupe de joueurs. Cet été, le doyen des clubs tunisiens va évoluer après une remise en question, un examen de conscience et un bilan opéré en connaissance. Bien entendu, plusieurs joueurs devraient quitter bien que plus d’un taulier sera conservé. Il faut dire que l’EST ne nous a pas habitués à tout jeter aux orties en cas de pépin, préférant plutôt la gestion prudente du groupe à l’impulsivité improductive. Nous en saurons davantage d’ici peu, quoique des éléments offensifs, tels que Bassit et Togui ne devraient pas être conservés selon certaines sources, surtout après les arrivées imminentes des Nigérians Sokari et de Kinglsey Eduwo.