Accueil Economie Réseau ferroviaire rapide : Après le retard, l’accélération des travaux

Réseau ferroviaire rapide : Après le retard, l’accélération des travaux

M. Moez Chakchouk, ministre du Transport et de la Logistique, a pris connaissance, vendredi 9 juillet 2021, de l’état d’avancement des travaux de l’aménagement du réseau ferroviaire rapide (RFR) et particulièrement de la ligne reliant la station  Barcelone à celle de Bougatfa.

Le ministre a inspecté les stations se trouvant sur ladite ligne pour s’assurer qu’elles sont bien prêtes pour leur exploitation. Le ministre a recommandé le démarrage du train rapide le 25 juillet courant en respectant les dispositions du confinement sanitaire, décidées dans le Grand-Tunis.

Par ailleurs, le ministre s’est félicité des efforts déployés par l’équipe de travail mobilisée et a exprimé son  souci de poursuivre le travail avec le rythme escompté malgré les difficultés auxquels font face les travaux dans un contexte marqué par la propagation du covid. Ce projet grandiose constitue une solution pour le transport dans le Grand-Tunis.

Une dégradation du transport

Des milliers de citoyens empruntent chaque jour les moyens de transport collectif et individuel pour se rendre à leur travail et rentrer chez eux. Une grande affluence est constatée dans presque toutes les stations du métro et les arrêts de bus notamment pendant les heures de pointe. Le transport en commun a connu une dégradation au fil des ans et les usagers se déplacent dans des conditions précaires dans des métros et bus bondés.

Le transport confortable est devenu une utopie pour plusieurs citoyens dont plusieurs ne croient pas qu’un jour les moyens de transport collectif vont réaliser le saut qualitatif tant attendu. Les retards d’arrivée et de départ des bus à cause de la circulation dense dans nos routes mais aussi au manque de maintenance et d’entretien suite à la pénurie des pièces de rechange.

D’où la décision des pouvoirs publics de lancer le réseau ferroviaire rapide, projet qui a connu un retard important malgré la participation de plusieurs bailleurs de fonds dans son financement. Ce retard est dû à plusieurs facteurs dont les évènement de la  révolution, le refus des citoyens du Bardo du tracé pour le passage du train rapide.

Chaque jour qui passe sans effectuer les travaux enregistre un surcoût qui est supporté par l’Etat et donc la collectivité publique. Heureusement que le projet est actuellement sur la bonne voie et les citoyens attendent son entrée en exploitation avec impatience. Ainsi, les propriétaires des voitures particulières peuvent les laisser de côté et emprunter le RFR pour voyager dans des conditions confortables en bénéficiant des meilleures conditions de sécurité et de rapidité.

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