Le député Zouheir Makhlouf a été assigné à résidence, a-t-il lui-même a annoncé lundi aux médias.
Il a expliqué avoir été conduit au poste de police de Nabeul où il a été informé de cette décision » sans en connaître les motifs « .
Il estime que cette décision fait suite à des publications critiquant les mesures annoncées par le président de la République, et non pas avec l’affaire de harcèlement sexuel dont il fait l’objet.
Le président de la République a décidé, le 25 juillet écoulé, de révoquer le Chef du gouvernement, geler les activités du Parlement et lever l’immunité parlementaire.
S’en est alors suivie une série d’arrestations et d’assignations à résidence de députés et de hauts responsables, dont d’anciens ministres, faisant l’objet de poursuites ou impliqués dans des affaires portées devant la Justice.