Les startup sont appelées à faire des levées de fonds en fonction de leur avancement. Les employés de la startup sont, par la suite, amenés à endurer des problèmes financièrement.
Amel Saidane est une entrepreneuse, ecosystem builder et experte en transformation digitale. Elle est présidente de l’association Tunisian Startups qui connecte et donne une voix à l’écosystème entrepreneurial en Tunisie. Elle est cofondatrice et CEO de Betacube, un venture builder spécialisé en startup B2B fintech et mobilité. Elle est aussi cofondatrice de Digital 2 Value, une plateforme pour la transformation digitale des PME. Elle est membre du «Collège des Startup», commission gouvernementale pour labelleser les startups dans le cadre de Startup Act.
Elle est aussi consultante en management et stratégie avec un focus sur la transformation digitale, collaborant particulièrement avec les acteurs de coopération internationale.
Pour mettre la lumière sur son activité en Tunisie, nous avons sollicité Mme Amel Saïdane qui a bien voulu nous présenter ses domaines.
Entité innovante
Pour parler de ce champ, il faut savoir qu’une startup est une entité qui est dans une recherche continue de business modèle, une organisation qui se caractérise par sa croissance exponentielle selon les définitions de la Silicon Valley. Selon la loi Sartup Act, une startup est une entité innovante et scalable ; innovante quand elle s’attaque à un problème d’une manière différenciée et scalable quand son rythme de croissance est exponentiel.
Les startup développent leur produit selon une démarche innovante, donc une démarche itérative qui permet de tester rapidement le produit sur le marché. Le produit et même le positionnement de la startup repensé en fonction du feedback du marché. Le produit est donc lancé dans une version MVP (produit minimum viable), afin de recueillir un retour des clients cibles à cette innovation disruptive. Et d’ajouter : « Faire partie d’une starup correspond donc à des niveaux élevés d’agilité et d’adaptabilité, une capacité d’apprendre vite et prendre des décisions avec peut-être 20% des paramètres nécessaires pour prendre la même décision dans une organisation classique.
La startup évolue donc dans un environnement avec un niveau d’incertitude élevé». Afin de pouvoir s’épanouir dans ce type d’environnement, il faut vraiment adhérer à la vision de la startup et son ambition de « changer le monde », une vision qui donnera le « drive » et l’énergie aux membres de la startup pour définir les prochaines étapes, itérer et avancer. Les startup sont appelées à faire des levées de fonds en fonction de leur avancement. Les employés de la startup sont, par la suite, amenés à endurer des problèmes financièrement. Mme Amel a révélé également que les employés de la startup ont quelque part un ADN d’entrepreneur, ils doivent apporter de la résilience, une tolérance au risque, un «growth mindset», une capacité d’apprendre rapidement, une autonomie, un courage de s’attaquer à des situations ambiguës, une attitude de résolution de problèmes. L’attitude est bien plus importante que les connaissances pour recruter le bon employé, surtout quand il s’agit de recruter pour la startup.
Le nouveau monde du travail est à la recherche de modèles d’emploi pour les talents, un emploi qui offre plus qu’un salaire, plus qu’une simple carrière où on gravit des échelons année après année. Les talents du monde digital sont à la recherche de sens, d’objectif, d’accomplissement, peut-être aussi d’aventure.
Mohamed Mamoghli
17 avril 2022 à 09:33
Bonjour, Mme/elle Sabrine AHMED est une source d’or pour la réactivation de l’économie d’une façon générale pour la Tunisie. Ce cerveau éveillé est très demandé en Europe. Je m’intéresse à ces jeunes brillants/tes pour coopération constructive et fonctionnelle entre Tunis et Berlin qui pourrait à réaliser des petits projets positifs.