Les dessous de la fermeture des frontières tuniso-libyennes: La sécurité nationale est-elle menacée ?

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«Le loup solitaire» arrêté dans la région de Monastir, qui projetait d’assassiner le Président Kaïs Saïed, n’agissait pas, semble-t-il, seul de sa propre volonté ou décision. Plusieurs révélations concordent, même si elles ne sont toujours pas confirmées officiellement, pour corroborer la thèse selon laquelle il existe un plan qui se trame contre la Tunisie, son Président et sa souveraineté du côté des frontières tuniso-libyennes

Sommes-nous, aujourd’hui, dans la position de ceux qui partent quotidiennement à la recherche de déclarations et de contre-déclarations présentées comme des rectifications ou des mises au point, qui décortiquent jusqu’aux ultimes détails «les révélations» commercialisées par leurs auteurs comme des secrets d’Etat et auxquels ont accès uniquement ceux et celles qui sont au parfum du palais de Carthage, de certaines ambassades et, enfin, les Tunisiens sont-ils, maintenant dans l’obligation d’attendre qu’un député libyen ou le Président algérien ou son ministre déclare qu’il existe beaucoup de menaces terroristes qui guettent la sécurité de la Tunisie et son Président et que l’Algérie ne laissera aucune partie porter atteinte à la Tunisie et à sa souveraineté, pour comprendre qu’il y a anguille sous roche  et pour prêter oreille, même très prudente, aux informations selon lesquelles on essaye de faire entrer en Tunisie certains éléments daéchistes tunisiens (dont le nombre varie entre 100 et 1.600 selon les sources qui parlent dans les médias et qui se disent informées et dans les détails) dans le but de perpétrer des attentats terroristes allant jusqu’à planifier l’assassinat du Président de la République lui-même lors de l’une de ses dernières apparitions médiatiques» ?

On pose la question et on attend une réponse claire, précise et surtout rassurante quant à la crédibilité de «ces informations-révélations exclusives» qui meublent jour et nuit les pages Facebook ou qui infirme ces rumeurs qui ne font que renforcer l’état de suspicion, de méfiance et aussi, ayons le courage de le dire, d’inquiétude concernant ce qui se trame contre notre pays, contre sa souveraineté, contre sa liberté de décision et en particulier et essentiellement contre son Président qui clame, haut et fort, à chaque opportunité qui lui est offerte pour s’adresser aux Tunisiens : «Je ne retournerai jamais en arrière et je ne prendrai jamais de décisions sous la pression des lobbies ou pour fuir la colère des corrupteurs et de leurs compères».

Toutefois et en attendant que les réponses proviennent des autorités, les Tunisiens sont en droit de faire les recoupements qu’ils peuvent en lisant les journaux en essayant de comprendre ce qu’il y a entre les lignes dans les communiqués officiels publiés à l’issue des rencontres quasi-hebdomadaires pour ne pas dire quotidiennes, entre le Chef de l’Etat et le ministre algérien des Affaires étrangères et aussi les conversations téléphoniques régulières Saïed-Tebboune, en scrutant les vidéos de plusieurs personnalités de la région en particulier le député libyen Ali Tekbali, qui assure «qu’un haut responsable libyen serait impliqué dans le plan d’assassinat visant le Président Kaïs Saïed».

Et l’élu du Parlement libyen d’ajouter que «les autorités sécuritaires tunisiennes étaient déjà au courant de cette opération».

Ali Tekbali précise encore : «La personnalité libyenne en question est actuellement au pouvoir et elle entretient des relations étroites avec la Turquie».

Et quand on cherche à trouver un quelconque lien entre ce qu’avance le député libyen  et les déclarations faites au journal Achourouk du 24 août par Ryadh Saydhaoui, directeur du Centre arabe pour les études politiques et sociales à Genève, selon lesquelles «la base libyenne Al Watya, à moins de trente km des frontières tunisiennes, est aujourd’hui sous commandement turc et y sont présents — attendant les instructions — près de 1.600 terroristes ramenés par la Turquie de Syrie et prêts à mener des actions terroristes en Tunisie ou en Libye.

Et la stratégie d’aller plus loin pour renforcer encore plus la thèse selon laquelle la Turquie serait derrière le plan d’assassinat de Kaïs Saïed en rappelant qu’Erdogan n’a jamais pardonné au Président tunisien son refus d’accorder à la Turquie une base aérienne sur le sol tunisien et qu’il ne voit pas d’un bon œil les appels relatifs à la révision de la convention de coopération tuniso-turque dont les retombées sont catastrophiques pour l’économie nationale.

Pour conclure, les déclarations de Khaled Mechri, chef du Haut conseil d’Etat libyen considérant les mesures du 25 juillet dernier comme «un coup d’Etat contre les instances élues» et sa petite phrase assasine : «Que de ressemblances entre le coup d’Etat du 14 février 2014 de Khalifa Hafter et le coup d’Etat du 25 juillet 2021 de Kaïs Saïed» ne peuvent que renforcer les soupçons selon lesquels «le loup solitaire» arrêté à Monastir n’agissait pas aussi solitairement que beaucoup le prétendent.

2 Commentaires

  1. titone francoise

    27/08/2021 à 09:17

    bien entendue le president kais derange beucoup de pays limitrofes pour ce quil est entrain de faire en eliminatnt tous ces gents qui s engraissent sur le dos des pauvres esperons que dieu fasse qu il reussisse dans son beau projet pour notre belle TUNISIE in CHALLAH francoise de tout coeur avec lui

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  2. francoise

    27/08/2021 à 09:53

    bien sur ce que le president kais est entain de faire pour laTUNISIE derange beaucoup de persones qui s enrichissent sur le dos des tunisiens il est antrain de faire une personne qui aime son pays et debarasser toutes cette vermine pleine de coruption que DIEU fasse qu il reussisse pour notre belleTUNISIE in CHALLAH francoise avec lui de tout coeur FRANCOISE

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