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La brocante en Tunisie : Les prix connaissent une envolée

Le seul problème rencontré concerne les prix. Les vendeurs affichent des prix hors de portée même pour des objets sans valeur. Le vendeur estime qu’il n’y est pour rien.

La brocante a tendance à être oubliée de nos jours pour diverses raisons. Certaines personnes préfèrent conserver les objets achetés pour garder le souvenir et ne sont pas prêts à les écouler pour tout l’argent du monde. Cela s’explique par le fait que l’objet est de valeur comme, par exemple, une canne héritée de père en fils, des bagues ou colliers bien ciselés. Il ne faut surtout pas demander au détenteur de ces objets de céder ses biens.

Par contre, il y a les brocanteurs  qui sont disposés, volontiers, à vendre leurs biens, mais à condition de payer le prix fort. De nos jours, les prix ont atteint des niveaux inaccessibles, ce qui décourage le client potentiel d’acheter. Ces brocanteurs ne veulent même pas participer aux enchères publiques pour permettre aux personnes intéressées d’offrir leurs prix.

Le début de la fin

Dans la boutique du brocanteur, dont le siège est à la rue Zarkoun, on trouve de tout, depuis les bibelots jusqu’aux tourne-disques avec phone ancien, en passant par des cannes multicolores, des habits haut de gamme portés probablement dans les années quarante. On y trouve aussi, dans cette caverne d’Ali Baba, des livres de valeur, des bijoux dans des écrins, ainsi que des disques, des magnétophones et des radios qui rappellent la Première Guerre mondiale, mais qui fonctionnent encore.

Le seul problème rencontré concerne les prix. Les vendeurs affichent des prix hors de portée, même pour des objets sans valeur. Le vendeur estime qu’il n’y est pour rien, c’est son patron qui lui a recommandé de pratiquer ces prix et il ne peut retrancher un millime ou  en ajouter. Ainsi, l’acheteur se trouve parfois dans une situation embarrassante même s’il avait l’intention dès le début d’acheter. Mais avec cette flambée des prix, rien n’est possible, même si on prévoit un budget conséquent pour acheter. A notre avis, il faut assainir ce secteur pour permettre à l’activité commerciale dans ce domaine de connaître une stimulation. Certes, les objets anciens n’ont pas de prix précis et personne ne peut fixer le prix sauf le vendeur. Ce dernier doit partager ses biens avec ses clients,  en pratiquant des prix abordables. Ainsi, tout le monde trouve son compte. L’acheteur ne peut pas dépenser des milliers de dinars pour un objet souvenir, aussi précieux soit-il.

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