Il y a 27 ans aujourd’hui était créé, à l’initiative du club Tahar-Haddad, le prix Zoubeïda-B’chir, prix littéraire consacré à l’écriture au féminin.
Aujourd’hui, pour sa nouvelle édition, ce prix à la belle tradition qui, à ce jour, a consacré des dizaines de femmes, se voit doté d’un label «national», magnifique reconnaissance pour sa pérennité. Là n’est d’ailleurs pas la seule innovation en ce qui le concerne, car outre les prix de la création littéraire en arabe et en français, de la recherche scientifique en arabe et en français, de la recherche scientifique «approche genre», un sixième prix est octroyé : le prix du meilleur scénario de court métrage mettant en exergue un parcours féminin.
Honneur aux femmes, la valeur des prix accordés est augmentée de façon conséquente, et varie entre 5.000 et 10.000 dinars.
Un jury composé de représentants du Crédif, des ministères de la Femme, de la Culture, de l’Enseignement supérieur, ainsi que du Cnci, et d’associations actives dans le domaine concerné s’était longuement concerté pour choisir les lauréats.
Ce prix, rappelons-le, est attribué pour «la reconnaissance et l’estimation des créatrices et chercheuses tunisiennes distinguées et leur encouragement à plus de production scientifique et littéraire».
Et sitôt attribué les prix, qu’est lancé l’appel à candidature pour la prochaine session du prix Zoubeïda-B’chir.
Un prix auquel on souhaite une belle longévité.