Au cours du mois d’Août 2021, 90,9 % des actes de violence recensés ont été criminels contre 4,5 % d’actes de violence économique, relève le rapport de l’observatoire social tunisien publié mardi.
Selon la même source, dans 68,2 % des cas, il s’agissait de violence individuelle et dans 31,8 % des cas, il s’agissait de violence collective.
29,6 % des actes de violence ont eu lieu à la Capitale, 20,5 % à Sousse, 15,9 % à Monastir, 9,1 % à Nabeul et Kairouan et 6,8 % à Kasserine.
Les femmes ont représenté 26,6 % du total des victimes de violence enregistrées durant le mois d’Août 2021, les hommes 21,1 % et le pourcentage restant est composé de victimes des deux genres.
La rue et le domicile ont été les espaces les plus importants dans lesquels la violence était commise, avec un pourcentage de plus de 40 % pour chaque espace. À des degrés divers, les espaces administratifs, les moyens de transport et les institutions de production économique ont été aussi le théâtre de violences.
Le rapport a souligné l’absence d’une stratégie claire de lutte contre la violence sous toutes ses formes soulignant la nécessité de s’attaquer sérieusement à la question des violences, notamment chez les adolescents et les moins de 25 ans, et ce en impliquant des chercheurs en sociologie et en psychologie comportementale.