Aux problèmes urgents, des solutions urgentes. Ainsi les défaillances constatées au niveau des écoles primaires, collèges et lycées d’enseignement secondaire, à l’occasion de la rentrée scolaire 2021-2022, commandent-elles une intervention rapide de la part des autorités compétentes, en premier lieu le ministère de l’Education, et aussi de la part des associations et organisations de la société civile spécialisées dans le suivi de la vie éducative, aussi bien à l’échelle des programmes et des méthodes pédagogiques qu’à celle de la logistique afin de réunir les conditions nécessaires à la marche normale des cours et à l’accomplissement par les enseignants de leur mission comme l’exigent les normes éducatives modernes.
Et les 460 écoles primaires qui n’ont pas d’accès à l’eau potable détectées et révélées à l’opinion publique nationale dès les premiers jours de la rentrée scolaire, de bénéficier, enfin, du suivi qu’elles méritent et de faire l’objet d’une décision présidentielle, annoncée, hier, consistant à accorder à leur entretien immédiat une enveloppe de l’ordre de 50 millions de dinars provenant de la somme de 100 millions de dinars réservée, sous forme de don, par l’Association tunisienne des banques à l’effort national de réaménagement et de restauration des établissements éducatifs nécessitant une telle opération. Certes, la décision ne peut être que saluée, pour les nobles valeurs de solidarité et d’entraide qu’elle véhicule et aussi pour l’engagement d’une composante aussi importante de la société civile que le corps des banquiers d’assumer la responsabilité qui lui incombe en matière d’assistance et de soutien à l’école tunisienne en cette période sensible et truffée de difficultés et de défi s que la Tunisie est condamnée à affronter avec succès.
Il reste, toutefois, que les autres composantes du paysage politique et civil national, à l’instar principalement des partis et des organisations nationales les plus influentes, se doivent, elles aussi, d’adhérer à cette dynamique citoyenne dans le but d’atténuer, dans les limites du possible, les difficultés actuelles.