Pétrole: la demande atteindra 100 millions de barils par jour en 2022
La demande de brut s’élèverait à plus de 100 millions de barils par jour, à partir de l’année prochaine, selon des prévisions du géant mondial Saudi Aramco.
La demande de brut a atteint la barre des 100 millions de barils par jour, pour la première fois, au dernier trimestre 2019, mais elle a diminué par la suite, sur fond de l’impact négatif de la pandémie du coronavirus.
L’offre excédentaire de brut équivaut à trois ou quatre millions de barils par jour, mais elle diminuera avec l’augmentation de la demande de carburéacteur et de la reprise du secteur du transport aérien.
En 2022, l’Opep prévoit que le taux de consommation mondiale de pétrole atteigne les 100,8 millions de barils par jour, alors que la demande quotidienne moyenne de pétrole sur l’ensemble de l’année 2021 est d’environ 96,8 millions de barils, contre 90,5 millions de barils par jour en 2020, à en croire des estimations de l’organisation.
Les ministres des Finances de la zone euro redoutent une inflation « plus persistante » que prévu
Les 19 ministres des finances de la zone euro, réunis récemment à Bruxelles dans le cadre de l’Eurogroupe, ont discuté de l’accélération de la hausse des prix à la consommation ces derniers mois, l’inflation atteignant 4,1% en octobre, disant craindre que cette tendance persiste plus longtemps que prévu, au point d’entraîner une hausse des salaires qui alimenterait la spirale inflationniste. « L’augmentation des prix est largement due à des facteurs temporaires, pourtant cette augmentation persiste un peu plus que prévu, en raison de la nature de la reprise », a déclaré le président de l’Eurogroupe Paschal Donohoe, à l’issue de cette réunion. M. Donohoe a toutefois relevé que l’Eurogroupe s’attend « à un relâchement de cette inflation durant les années 2022-2023 ». Pour l’instant, la Banque centrale européenne (BCE) et la Commission européenne estiment que cette situation est temporaire, car liée à la forte reprise économique consécutive à la sortie de la pandémie du covid-19. Le retour à la normale devrait être pourtant plus lent que prévu, selon l’Eurogroupe. La principale cause de la hausse des prix à la consommation est imputable à flambée des prix de l’énergie, celle-ci ayant atteint 23% en octobre. Les ministres des Finances de la zone euro ont également lancé les discussions sur la réforme des règles budgétaires de l’UE, qui impose aux Etats membres de maintenir les déficits budgétaires en dessous de 3% du PIB et la dette en dessous de 60%. L’objectif consiste à ajuster ces règles aux réalités économiques de l’après-pandémie d’une dette publique élevée et d’importants besoins d’investissement.
Bank of Africa primée au 14e cycle des Arabia CSR Awards
Bank of Africa – Bmce Group a été primée, pour la 8e année consécutive, dans la catégorie Financial services sector de la région Mena pour son leadership en matière de Responsabilité sociale et de durabilité, spécifiquement la résilience démontrée face à la crise covid-19, lors de la 14e édition des Arabia CSR Awards, tenue récemment à Dubaï. Cette plateforme régionale récompense les organisations de la région qui démontrent un leadership et un engagement exceptionnels en faveur de la durabilité. Les lauréats représentaient à la fois le secteur public et privé de 9 pays arabes et étaient répartis dans 13 catégories différentes. Ils ont été jugés sur la base de critères internationaux, tels que les principes du Pacte mondial des Nations unies (Ungc), les normes du Global reporting initiative (GRI), le modèle de la Fondation européenne pour la gestion de la qualité (Efqm) et les 17 objectifs de Développement durable des Nations unies. Les performances mises en exergue par ce prix sont liées notamment aux domaines de l’Environnement et des ressources humaines, tout en saluant particulièrement les actions dans les domaines liés à l’Engagement communautaire, la Promotion du développement social et économique, les impacts sociétaux des produits et services de la banque, ainsi que le comportement commercial. Ce benchmark régional a considérablement élargi sa portée au cours de la décennie, et sa crédibilité lui a valu la confiance et la reconnaissance d’organismes mondiaux et régionaux, tels que le Pacte mondial des Nations unies, le Programme des Nations unies pour l’Environnement et la Ligue des États arabes. Cette reconnaissance témoigne et confirme l’engagement de la Banque dans le déploiement de sa démarche de Responsabilité sociétale, de sa vision globale, de sa mission et de l’ensemble des valeurs qui reflètent la stratégie de développement durable du Groupe. Ainsi, ce prix rend hommage au leadership de Bank of Africa, porté par la vision de son président Othman Benjelloun, qui intègre les enjeux de Développement durable comme levier de performance et de durabilité et contribue à l’atteinte des Objectifs de développement durable.