Décidément dur ce début d’été 2022. Politiquement risqué. Truffé de dangers. Economiquement en alerte. Accroché, on ne sait. Frôlant la pandémie. Un début de malchance, qui plus est. La défaite de Ons Jabeur en finale de Wimbledon : un terrible coup de massue. Espoir de tout un peuple, aussitôt rejoint, aussitôt envolé.
Promis que pendant la campagne sur la nouvelle constitution,on ne se rangera ni du côté du oui, ni du côté du non, ni du côté du refus. On s’y tient, mais dans l’extrême difficulté. La vérité est qu’il y a fracture. Le pays est scindé en deux. L’hostilité et la haine s’installent parmi nous par convoitise du pouvoir, par intérêts de clans. Il se passe des choses sous nos yeux, imputables à chacun, on ne pourra le taire. On n’en a pas le droit.
Autres soucis, autres craintes cet été : Covid et FMI.
La Covid revient, plus de doute, et partout. Il revient et il révèle, peut-être, tant d’erreurs passées. Les fameux confinements, par exemple. Les vaccins, surtout. Plus de 6 millions de Tunisiens en ont pris et sont consolidés. Mais bon nombre retombent malades, à présentπ. Et c’est confirmé ailleurs. Chez nos médecins, pas de réelle explication. Comme un silence d’embarras. Si la vague s’étend, comment préserver notre tourisme ? Comment re-protéger nos populations.
Question de même, a priori du FMI. Le Pentagone est désormais conciliant et une délégation est à Tunis. Les 4 milliards de dollars seront probablement servis. Reste à savoir en contre-partie de quoi. Le plus difficile. Le plus important ; mais, toujours le moins évident.
A Ons, enfin merci et pardon. Merci de remplir nos vies de joies et de fiertés. Et pardon pour notre exigence insatisfaite.
Nous souffrons de tout en ce moment. Du pays qui se déchire. De l’Etat qui quémande au FMI. Du retour de la pandémie.
Fragiles au point de ressentir vos si rares faux-pas comme des coups de massue .Dieu vous bénisse et ne parsème plus votre carrière que de succès.