Le référendum fait,donc,encore,débat. Pour l’heure,du moins,devise maintenue. Les Tunisiens ont voté. Ils assument. Ici, on ne prendra toujours pas position.
Place à l’actualité courante,dite ainsi,en fait importante. Voire essentielle.Qui appelle,peut-être,autant de discussion.
A commencer par la reprise des festivals d’été. «Carthage » et « Hammamet » notamment,démarrés en trombe,à guichets fermés, mais dont on aura surtout apprécié la direction. A notre avis la plus adéquate. La plus appropriée aux besoins du moment. Kamel Ferjani à « Carthage » est tout à fait indiqué pour y décider d’un choix de contenu. La musique des festivals vit-elle une improbable transition. Passe-t-elle définitivement du watari classique aux genres nouveaux ? Se cherche-t-elle une ou diverses synthèses ? Kamel Ferjani semble avoir trouvé la bonne mesure dans le programme de la 56e édition… Le problème, il l’a connu et vécu du temps de sa grande pratique .Il défendait la musique orchestrale aux heures de gloire de la chanson,et il avait su « faire partage »,plus ou moins « jonction ».« Carthage » reprend plutôt dans l’incertitude. Il trouve vraisemblablement,là, l’homme de la solution et de la transition. Confiance,de même dans le duo Lassaad Saïd et Hamdi Makhlouf à «Hammamet ». Le premier est un modèle de compétence administrative. Le second,jeune musicien universitaire,rodé à la rencontre des musiques du monde. Déjà initié à la tâche par son passage à la direction des nouvelles journées musicales de Carthage. Festival,depuis sa naissance,porté vers l’ouverture.Et direction active imprégnée des mêmes valeurs . La coïncidence idéale. Bonne continuation.
Bien sûr, une question,ce que l’on devine derrière la nouvelle direction de « Carthage » et de « Hammamet » donne-t-elle signe dans les autres festivals de Tunisie ? Dans ceux des villes côtières, à l’intérieur du pays ?
A vrai dire, la bonne et juste transition des arts et spectacles ne doit rien au hasard, exige vision longue et préparation. Des moyens pour tout dire. Réponse simple,dès lors. Bizerte, Monastir ,Sousse et Sfax ont fière affiche l’été,tandis que peinent,toujours à hisser le niveau de nos festivals de régions.