Clôture hier du salon international de la bande dessinée de Tazarka : beaucoup de performances, autant de promesses et un succès bien mérité par les organisateurs.
La 25e édition du festival international de la bande dessinée de Tazarka, qui s’est déroulée du 9 au 14 août, a pris fin hier. Une édition bien réussie et forte en émotions.
Et c’est toujours important de parler de succès avec cette jeune équipe d’organisateurs, qui a fait preuve, tout au long de ces derniers jours, de persévérance et de travail acharné.
Lors de cette journée de clôture, une cérémonie de remise des prix aux lauréats du concours Abou Séoud Messadi de la BD a eu lieu. Le premier prix a été décerné à Hanin Zrii, alors que le deuxième et le troisième prix ont récompensé respectivement Ghofran Louati et Emna Turki
Cette édition, qu’on peut d’ailleurs qualifier de celle de la renaissance, après la brève éclipse du salon en 2021, en raison de la crise sanitaire, a été pleine de promesses : garantir la continuité du salon, lui donner une dimension toujours plus significative et, plus encore, faire de la bande dessinée une véritable culture au quotidien. Des enjeux que Chedly Belkhamsa et Wissem Mzoughi, respectivement commissaire et coordinateur du festival, pensent être stratégiques.
Cela est d’autant plus vrai que le dessin reste un outil hautement significatif et surtout un créneau largement accessible, même pour les populations les plus reculées.