En l’absence de candidats à la présidence, le club peine à retrouver ses repères.
Les jours se ressemblent à Kairouan depuis la démission du président du club, Béchir Lahmar. Le comité indépendant n’a pas reçu de candidature pour la présidence du club malgré le report des délais de candidature à deux reprises. Actuellement, les supporters sont anxieux à cause du vide administratif qui dure depuis des mois. Jamais l’équipe n’est tombée aussi bas. Pourtant, elle avait les moyens de récidiver et de remédier aux bévues. En attendant la tenue de l’AG élective, le bureau directeur sortant n’a pas révélé son programme de travail, notamment la relance des entraînements des seniors de la section football en vue de l’entame de la prochaine saison. Entretemps, les contestations fusaient de toutes parts et les supporters se faisaient entendre. Les autres membres ont également présenté une démission collective pour laisser le navire sombrer dans le flou. Les supporters proposent la nomination d’un comité directeur provisoire pour diriger le club en cette période cruciale d’intersaison pour pouvoir procéder aux recrutements nécessaires et assurer les ressources budgétaires afin d’honorer les engagements dans les différentes sections. Pour leur part, les anciens dirigeants hésitent à franchir le pas à cause du déficit budgétaire et du flou qui entoure les montants des dettes du club.
Les jeunes, une lueur d’espoir dans la grisaille !
Les jeunes de la section football de la JSK constituent une exception. Les juniors ont atteint la finale du championnat et ont terminé deuxièmes après un rendement respectable. Les jeunes talents de la «Chabiba» ont des qualités techniques et athlétiques qui leur permettent de briller dans l’avenir à condition qu’ils continuent à travailler avec le même sérieux et que la confiance s’installe dans le sillage du club. Le directeur technique, Mohamed Jriri, rappelle que les soucis administratifs sont à l’origine des maux du club. Il souligne : «Nous n’avons pas vu une situation administrative aussi alarmante. Les conséquences seront graves sur la progression des jeunes talents. Il est temps de dépasser les conflits et travailler pour l’avenir du club. Nos jeunes talents ont besoin d’attention pour éviter leur départ anticipé en l’absence d’assistance et de conditions adéquates de travail comme fut le destin de plusieurs joueurs par le passé».
Bref, la JSK doit prendre son destin entre ses mains pour se relancer et espérer corriger les erreurs commises.