Les clubs tunisiens, hormis l’EST, sont tous dans le rouge «foncé» et sont englués dans des situations inextricables, d’où il leur sera difficile, sinon impossible, de s’extirper. Aux recettes insignifiantes s’opposent des dépenses faramineuses, auxquelles sont venus s’ajouter les effets de la pandémie qui leur a donné le coup de grâce. Les mécènes et les sponsors ont disparu de la circulation, alors que les subventions sont dispensées au compte-gouttes et parfois (le plus souvent) reléguées aux oubliettes, en attendant des jours meilleurs. Mais c’est surtout la gestion de ces clubs qui est à déplorer. Alors, trêve de bavardage et de gesticulation, les dirigeants doivent assainir leurs finances, alléger leur effectif et maîtriser leurs dépenses. C’est plus facile à dire qu’à faire, tout le monde en est conscient.
T.B.