Le nouvel entraîneur cabiste est déterminé malgré le peu de moyens et la pénurie dans l’effectif.
Vous avez quitté l’équipe d’El Nasr de Libye pour venir entraîner le CAB. N’avez-vous pas pris un risque énorme sachant que la situation des Cabistes est difficile ?
Je connais parfaitement les problèmes actuels du CAB. Les responsables bizertins m’ont contacté alors que j’attendais de renouveler mon contrat avec le club libyen. Je ne pouvais pas patienter davantage, j’ai dit oui pour une nouvelle aventure avec le club qui m’a vu naître. Et puis, il s’agit d’un défi passionnant.
Mais ce n’est pas évident du tout !
Vous avez raison, notamment après les nombreux départs. Les responsables m’ont donné des garanties. L’interdiction de recrutement est une affaire qui est en cours d’être réglée. Nous aurons ainsi la possibilité de renforcer l’effectif.
Quels sont les postes qui sont défaillants au vu des joueurs que vous avez sous la main ?
Tous les compartiments de jeu sont touchés à la suite des départs de certains joueurs. On a besoin d’un axial, Ferchichi revient d’une blessure des ligaments croisés, d’un milieu récupérateur et d’un deuxième attaquant avec Béchir Mkadmi. Ce sont des urgences. Ensuite, il nous faut des doublures parce que la compétition demande de l’endurance.
Mais c’est beaucoup de choses à la fois !
Oui, effectivement. Il nous faut du temps pour construire une équipe. Nous possédons une pléiade de jeunes joueurs qui ont une grande marge de progression .Seulement, il faut de la patience.
Mais si les promesses ne sont pas tenues ?
Ce n’est pas une catastrophe ! On composera avec nos jeunes issus de l’école cabiste qui a toujours enfanté des talents. Ils donneront le meilleur d’eux-mêmes dans un championnat dont la qualité n’est pas exceptionnelle.