Après tant de remous et de frayeurs, l’USBG a enfin trouvé l’homme prêt à assumer la haute responsabilité et à gérer le lourd héritage.
A Ben Guerdane, on a eu tellement chaud quand on a appris que Jlidi El Orf, l’ancien président qui a beaucoup donné aux «Jaune et Noir» avec un grand vécu comme dirigeant de premier plan et qui connaît les rouages du club comme sa poche, hésitait cette fois à reprendre les destinées d’une USBG en proie à une crise administrative et financière sans précédent.
Le 14 septembre, date limite pour présenter sa candidature et être plébiscité comme président lors de l’assemblée générale élective, il n’a pas répondu à l’appel des fans benguerdanais et ne s’est pas déclaré candidat à la succession de Rabiî Louhichi. Les essais ont cependant continué après cette date pour le convaincre de ne pas avoir peur d’une mission très lourde. Des garanties de soutien lui ont été données pour mettre fin à son hésitation compréhensible, vu l’immensité des défis qui l’attendent. Il a fini par dire oui et sera élu nouveau président sans doute à l’unanimité, le 30 septembre, jour de la tenue de l’assemblée reportée.
Un grand ouf de soulagement dans le camp des «Jaune et Noir» après tant de craintes pour l’avenir d’un club plus que jamais menacé de perdre tous les acquis qu’il a réussi à cumuler lors des cinq dernières années.