Karim Delhoum et les siens sont confiants à l’approche de leur confrontation face aux «Empereurs».
Jouer le match aller de ce deuxième tour éliminatoire de la Coupe de la CAF dans l’arène de l’équipe éthiopienne Fasil Kenema SC est loin d’être un handicap mais une chance de faire plus de la moitié du chemin avant de sceller le sort de la qualification lors du deuxième round décisif et match retour au Stade Taieb Mhiri à Sfax. C’est avec cet état d’esprit de groupe, sûr de ses moyens et de ses qualités, que le coach sfaxien fera l’approche de la rencontre de cet après-midi. «Nous sommes plus expérimentés dans cette épreuve que notre adversaire et plus aguerris pour ce genre de bataille. Nous n’avons donc rien à craindre», assure-t-il. «C’est vrai qu’il y a eu quelques remous et des perturbations avant de faire ce voyage avec la grogne des joueurs qui ont réclamé une partie de leurs rémunérations mais le point fort de mon équipe, c’est d’oublier tout ce remue- ménage quand on part pour une aventure africaine avec l’objectif de renouer avec la Coupe de la CAF et d’aller jusqu’au bout pour convoiter un nouveau sacre. Donc il n’y a pas de quoi être soucieux et normalement nous n’aurons aucun mal à faire une très bonne prestation et surtout rentrer avec un très bon résultat. Cela dit, le CSS est une équipe qui sait voyager».
Bahri seul absent
Un optimisme loin d’être démesuré avec un effectif quasiment complet et un seul forfait, celui du latéral gauche Oussama Bahri, blessé.
Avec Aymen Dahmen dans les buts, Mahmoud Ghorbel sur le côté droit, une charniêre centrale de plus en plus complémentaire et hermétique Mohamed Nasraoui- Alaa Ghram, un trio du milieu soudé qui joue bien les essuie-glaces et qui amorce bien les remontées de balle rapides et la transition rapide défense-attaque dans le jeu en contre (Chadi Hammami-Fares Neji-Naby Camara), deux excellents joueurs de couloir Achraf Habbassi et Hussein Ali et un Ismail Diakité qui s’habitue à son nouveau registre de joueur de pointe planté au cœur de la défense, le CSS saura aisément imposer son style de jeu et sa suprématie face aux «Empereurs» qui font leurs premiers pas en Coupe d’Afrique et qui n’ont aucun palmarès et aucun vécu pour tenter de traiter d’égal à égal avec les «Noir et Blanc».
Les «Rouge et Blanc» du Fasil n’ont que le soutien de leur public pour puiser au plus profond de leurs ressources techniques modestes et que l’ambition de réaliser un petit exploit mais ils ne seront pas de taille à rivaliser avec la bande de Karim Delhoum qui leur est supérieure sur tous les plans.