Ils ont dit

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Nasreddine Nsibi, porte-parole du gouvernement

«La plateforme d’enregistrement des citoyens pour bénéficier de subventions sera bientôt là afin que tous les Tunisiens puissent bénéficier du soutien à un stade initial. Selon des études réalisées, il y a actuellement environ 18 millions de bénéficiaires de l’aide, malgré le fait que le nombre de Tunisiens résidant en permanence en Tunisie est d’environ 10 millions. La première phase du programme de soutien direct à ceux qui le méritent inclura environ 80% de la population tunisienne, c’est-à-dire tous les citoyens qui s’inscriront sur la plateforme. Cette décision limitera la contrebande de produits subventionnés vers d’autres marchés, puisque les prix des produits subventionnés sont bas en Tunisie».

Mokhtar Chouari, délégué général du Forum économique du Sommet de la Francophonie

«Le Forum, qui se tiendra à Djerba les 20 et 21 novembre courant, aura pour objectif la création d’un espace de libre-échange entre les pays francophones.

Ce forum doit se tenir à la suite du sommet politique et traitera de sujets, tels que les chaînes de valeur et leur inclusion pour augmenter les échanges dans l’espace francophone, en plus du rôle des intervenants économiques dans la réalisation d’une croissance commune dans l’espace francophone. L’édition de Djerba servira les éditions futures du forum, car ce sera la première fois que le lien sera fait entre le sommet politique et le forum économique. La Tunisie était le premier pays à lancer l’idée d’un espace francophone de libre-échange économique. Cette idée sera officiellement lancée à Djerba et un travail sera fait pour appliquer ce projet en compagnie de plusieurs partenaires, à l’instar de l’Organisation mondiale du commerce. La proximité géographique et la langue commune sont des éléments qui peuvent participer à la réussite des zones de libre-échange».

Aslan Berjeb, membre du bureau exécutif de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie

«L’internationalisation de l’activité d’une entreprise est une décision stratégique visant à baisser les risques, à renforcer sa compétitivité et à garantir sa pérennité. Les problèmes de l’infrastructure, du transport et le problème du Port de Radès, les retards des vols aériens et les retards de chargement dans les ports ont toujours été parmi les principales entraves à l’internationalisation des entreprises tunisiennes. Toutes ces pratiques gênent l’investissement. La productivité est toujours liée à l’esprit d’investissement, arrêtons de diaboliser les hommes d’affaires, car personne n’investit là où il n’est pas bon d’investir. Cela est vrai, aussi bien, pour l’investisseur tunisien qu’étranger. Les hommes d’affaires ont besoin de stabilité, d’un climat propice à l’investissement et de messages positifs. Il fallait faire participer les jeunes à la réflexion autour des problèmes dont souffre l’économie nationale. Il faut nommer un jeune au poste de ministre ou de responsable d’une entreprise importante pour donner un message encourageant aux jeunes Tunisiens à l’intérieur et à l’extérieur du pays. En ce qui concerne la diplomatie, les positions de la Tunisie doivent être flexibles, en fonction de la situation régionale et internationale, sans pour autant se créer d’ennemis. La Tunisie doit avoir de bonnes relations avec ses partenaires européens, américains ou chinois, en plus des partenariats de voisinage, comme la Libye et l’Algérie ou le reste des pays arabes et du Golfe».

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