Les fouilles de sauvetage en cours sur le site de l’église de Radès qui sont menées par des experts de l’Institut national du patrimoine (INP) ont permis la découverte de citernes datant des époques punique et carthaginoise.
L’équipe de recherche de l’INP, sous la supervision scientifique du chercheur Nizar Ben Slimane, s’est lancée en décembre dernier, dans une fouille de sauvetage suite à la découverte archéologique de plusieurs citernes romaines susceptibles d’avoir fait partie des monuments de la ville romaine de Maxula.
Dans une déclaration au correspondant de TAP à Ben Arous, Nizar Ben Slimane, a déclaré qu’elles se poursuivront, à priori, jusqu’au 17 février prochain, pour ensuite procéder à l’évaluation des monuments découverts qui seront éventuellement sauvegardés et préservés.
Il a estimé une découverte importante qui s’ajoute aux précédentes datant de l’époque romaine, expliquant qu’elle constitue la première découverte à Radès de monuments datant de l’époque carthaginoise après celle révélée il y a un siècle. Des monuments funéraires avaient été alors découverts dans une propriété privée, a-t-il dit.
Pour préserver ces monuments, une coordination sera faite entre l’INP et les chargés du projet de transformation de l’église en un centre culturel en vue de fixer les travaux à entreprendre, a fait savoir ben Slimane. L’expert a encore évoqué la possibilité de proposer la transformation de l’église en un musée.
Entamés en septembre dernier, les travaux de construction d’un complexe culturel dans l’église de Radès ont été suspendus pour permettre aux équipes de l’Institut d’intervenir.
L’église Maxula-Radès est une église catholique construite en 1911. Elle a été officiellement remise à l’Etat tunisien en 1964.