L’essentiel est de compter sur soi, c’est le credo de Tijani Haddad. «Les études, les meilleures écoles, les universités ouvrent des voies. A vous de les baliser et de les parcourir», affirme-t-il.
Tijani Haddad aurait pu ajouter aussi que le journalisme mène à tout, à condition d’en sortir. Lui n’en est jamais sorti, ou alors pour une courte période où il occupa avec talent et efficacité le poste de ministre du Tourisme. Sans cesser de regarder du côté des chevaliers de la plume.
Quand on lit le parcours de Tijani Haddad, on ne peut qu’être nostalgique : nostalgique au souvenir de l’énergie, de l’activité, de l’engagement citoyen et de l’implication des jeunes de l’époque. Car Tijani Haddad, étudiant, scout, fondateur du club d’anglais au sein de sa faculté, organisateur d’échanges pour ses pairs étudiants, actif et non activiste, animateur de maisons de jeunes, de journaux et d’émissions de jeunesse, et de mille et une choses, n’était pas une exception à cette époque mais le reflet de cette jeunesse. Il en serait une aujourd’hui.
Ses chemins furent valeureux, auprès de grands hommes qui furent les bâtisseurs de la Tunisie. Tunisie Flash, la Gazette Touristique, et l’Hebdo Touristique balisèrent la vie journalistique de Tijani Haddad.
Et c’est en occupant durant trois ans le poste de ministre du Tourisme, ministère dont il avait participé à la création, qu’il affirma et confirma sa passion pour ce secteur dont on disait : quand le tourisme va tout va.
Depuis, de fédérations en associations, en organisations nationales, régionales, ou internationales, il n’a cessé d’y sacrifier.
Souhaitons- lui de continuer à longtemps le faire.