Avec le début de l’ère Benzarti avec 6 points au classement, l’ESS a de quoi nourrir de belles ambitions en fin de saison.
La dernière victoire contre le CSS a mis d’emblée l’équipe sur orbite dans ce play-off. Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, les « Rouge et Blanc » vont bénéficier désormais de tout l’apport technique de Faouzi Benzarti, l’homme des missions courtes, mais intenses et âpres comme au Maroc avec le Raja Casablanca en 2012. Vite mis à l’aise, il a déjà programmé un stage bloqué pour galvaniser sa nouvelle troupe. Le groupe de joueurs à sa disposition va être trié au peigne fin, pour qu’il puisse mettre rapidement son empreinte sur le jeu. Celle d’un coach qui n’a pas dirigé l’Etoile depuis longtemps, soit plus de 3 ans et demi et qui va retrouver ses ex-joueurs à l’US Monastir, comme Youcef Abdelli et Fehmi Ben Romdhane. Mais aussi ceux qu’il va transformer et valoriser et dont il va faire les pistons de son onze de départ.
On pense particulièrement aux joueurs offensifs, tels que Oussama Abid, Raki Aouani, Assil Jelassi, Yassine Chammakhi. Benzarti va rester 4 mois du côté de Sousse, pour assurer une place au podium.
Belle marge de temps
Avec deux semaines pour préparer le déplacement à Tataouine, Benzarti a le temps nécessaire et une marge suffisante pour ramener un bon résultat, avec la manière en prime. Tout cela apporte de la sérénité au groupe et la tranquillité au coach pour mener à bien sa mission, à savoir celle de ramener le club vers les sommets par des résultats satisfaisants et convaincants.
Avec pour compétition majeure le championnat pendant que d’autres formations tunisiennes sont alignées sur 3 tableaux, l’Etoile n’a d’autre choix que de faire carton plein à chaque match pour retrouver son standing. Pour l’heure, tout est au beau fixe et seule la désillusion en coupe de Tunisie laisse des traces. On peut également regretter l’absence de l’ESS en Coupe arabe, épreuve qu’elle a brillamment remportée en 2019 et prévue cet été en Arabie saoudite. Mais c’est faute de résultats, la saison dernière, et une amère et inédite 5e place au classement qu’elle paie cher aujourd’hui.
Benzarti, déjà à pied d’œuvre
Dès lors, il n’est plus question de dilapider des points ni d’aligner une mauvaise série comme celle sans victoire contre Chebba, le CAB et le Stade Tunisien. Mais tout porte à croire que le club a tiré les leçons des erreurs et des approximations des matches précédents par cette nomination d’un entraîneur de renom. Faouzi Benzarti a, notamment, permis à l’US Monastir de terminer dauphin de l’EST la saison dernière et de connaître les succès d’aujourd’hui. L’Etoile du Sahel et Benzarti savent ce qui leur reste à faire, eux qui sont liés par un contrat jusqu’au 30 juin 2023, soit la fin de saison. Benzarti s’est déjà rendu sur le terrain d’entraînement au stade M’hamed Maârouf pour contacter Seïf Ghzal qui a bien assuré l’intérim et pour découvrir certains joueurs dont Soumaila Sidibé qui a plu rapidement au public étoilé et se donne à fond dans les entraînements.
Désormais, chaque match doit se gagner, pour batailler de nouveau avec les cadors du championnat. On pense à l’EST, l’USM ou au CA, bien affûtés et taillés pour aller loin et se classer haut, très haut…
