Métro léger de Tunis : Le trajet de tous les supplices.. !

 

Quelles que soient la direction, l’heure ou même la météo, le trajet en métro est désagréable. Inconvenant et celui de tous les supplices. Le calvaire des usagers est devenu une habitude et une règle à subir et non une exception.

On l’a dit et redit, à maintes fois, le transport public est à l’agonie : bus, métros et trains sont en perte de vitesse, très vétustes et obsolètes. Mais ce qu’on apprend, c’est que le métro de la Transtu a franchi toutes les barrières, en décadence au niveau de ses services. Une qualité de transport qui atteint désormais les abysses de la médiocrité, voire de la dangerosité d’accès et de circulation. Oui parce que prendre le «lézard vert», autrefois fierté des citadins, est devenu un supplice. Un trajet à risque malgré la solidité de l’équipement d’origine allemande qui remonte aux années 1970…

Le métro du calvaire

Vitres brisées et laissées en l’état en toute banalité, portières qui ne se ferment plus, supports en fer pour la descente et la montée absents dans certaines rames. Si bien qu’on peut trébucher facilement en descendant vu la hauteur de la rame… Tout y passe. Pis encore. Quelle que soit la destination, le trajet semble long et interminable. En cause, les innombrables interruptions et blocages pour mille et une raisons. Un métro peut s’arrêter au beau milieu du chemin bien avant le terminus et planter tout son monde, condamné à se débrouiller. Circuler sans voiture est un calvaire, quand les automobilistes se plaignent du trafic dense et des grèves des transporteurs des hydrocarbures.

Panique à bord

Prendre le métro tôt le matin pour se rendre au centre-ville est aussi un défi. Il est 7h50, les passagers sont entassés à l’intérieur des rames comme des sardines dans une boîte de conserve. Manque d’aération à l’intérieur et le trajet demeure insupportable. Que dire alors quand un enfant pris en sandwich se met à pleurer de toutes ses larmes et s’irrite de la masse des usagers ? Des scènes surréalistes qui mettent à nu l’inconfort complet subi en silence par des Tunisiens qui ne savent plus comment se déplacer sans se ruiner. D’autres enfants embarquent à l’arrière du métro comme pour prendre l’air et faire les malins. Ils n’ont même pas peur! L’inconscience d’une frange de Tunisiens est inquiétante et révoltante. Pas seulement au métro, mais aussi sur les routes avec tous ces vélocyclistes sans casque et zéro kit de protection.

On espère au moins que la nomination d’un nouveau P.-d.-g à la tête de la Société des transports de Tunis (Transtu) permettra de renouveler la flotte et améliorer les prestations fournies à ses usagers. Quitte à payer un peu plus cher leurs tickets.

Un commentaire

  1. mn

    17/03/2023 à 17:41

    Société transtu en faiiite

    Répondre

Laisser un commentaire