Le tarif fixé par le ministère du Commence n’est pas toujours respecté. Des dépassements sont souvent enregistrés dans certains points de vente anarchiques. Or, selon le ministère du Commerce, il vaut mieux enregistrer une pénurie de bananes que d’accepter des prix excessifs.
Le directeur général de la concurrence et des enquêtes économiques au ministère du Commerce, Houssem Eddine Touiti, reconnaît l’existence de perturbations dans l’approvisionnement du marché en bananes, et ce en raison de la réticence des importateurs à rapporter les quantités programmées, suite à la fixation du prix de vente à 5 dinars/kg.
Le tarif fixé par le ministère du Commence n’est pas toujours respecté.
Des dépassements sont souvent enregistrés dans certains points de vente anarchiques, estimant qu’il vaut mieux enregistrer une pénurie de bananes que d’accepter des prix excessifs, parce qu’il s’agit d’un produit non essentiel et régulateur de prix d’autres fruits.
Le responsable a également relevé des augmentations variables des prix des viandes rouges, notamment ovines, et de certains agrumes, ainsi que des difficultés conjoncturelles en matière d’approvisionnement des professionnels en semoule et en farine.
Il a aussi évoqué des irrégularités dans l’approvisionnement de certains produits comme le sucre, le café et le riz dans les espaces de vente, en raison des achats massifs, notamment sur le Grand Tunis.
Le ministère a injecté au cours du mois de Ramadan du sucre de plus de 22% les quantités distribuées au cours des mois précédents, et le café supérieure à 7%.
Des pressions persistent en matière d’approvisionnement en huile végétale subventionnée, a-t-il encore précisé. Un deuxième lot de 9.000 tonnes d’huile végétale sera bientôt importé en coordination avec l’Office national de l’huile pour réguler le marché.
Ces quantités seront orientées vers les régions rurales et intérieures.
Le responsable a souligné que malgré les dépassements enregistrés, le ministère est parvenu à plafonner les prix de certains produits, ce qui a contribué à freiner la tendance haussière et permis une légère baisse du taux d’inflation à 10,3% au cours du mois de mars dernier, après 19 mois successifs d’augmentations.
Le responsable a souligné la régularité de l’approvisionnement des marchés en fruits, légumes, volailles, dérivés des céréales et produits agroalimentaires (dérivés du lait, eaux minérales, conserves…).
Le ministère a également enregistré une stabilité des prix de gros et de détail de la plupart des légumes par rapport aux prix d’avant Ramadan, ainsi qu’une régression notable des prix des légumes de saison et des fraises suite à l’intervention des autorités.