Des migrants subsahariens ayant attaqué le siège du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) à Tunis ont été placés en garde à vue, a annoncé le ministère de l’Intérieur dans un communiqué publié mardi.
Le parquet près le Tribunal de première instance de Tunis a ordonné l’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre des migrants subsahariens interpellés pour tentative d’intrusion du siège d’une installation diplomatique ainsi que pour l’agression d’un fonctionnaire public durant l’exercice de ses fonction, ajoute le département de l’Intérieur.
Le ministère a précisé que le mandataire judiciaire du HCR s’est rendu au Poste de Police aux Berges du Lac pour porter plainte contre un groupe de migrants subsahariens pour intrusion du siège du Haut-commissariat onusien.
Elle a indiqué que les migrants, qui observaient un sit-in devant le bâtiment, étaient armés de bâtons et de bouteilles de gaz, lit-on de même source.
Selon le ministère, les migrants protestataires ont jeté des pierres et des projectiles sur les unités sécuritaires qui étaient intervenues à la demande du HCR, ce qui a causé d’énormes dégâts aux niveaux des résidences, des commerces et des voitures près du siège du HCR.