Ils sont plus de 100.000 lycéens de la première année secondaire et plus de 90.000 de la deuxième année à attendre leur orientation préliminaire ou définitive. Cette année est chambardée parce que le calendrier de l’opération d’orientation n’a pas pu être appliqué en l’absence des notes des élèves et la non-tenue des conseils d’orientation.
Ce sont près de 200.000 élèves qui sont, totalement, “désorientés”. A priori, aucune décision ne peut être prise tant que l’administration ne dispose pas des données nécessaires qui sont aux mains des enseignants. Ces derniers sont obligés de boycotter l’administration sur ordre de leurs syndicats. C’est aberrant de ne pas savoir vers quel lycée l’élève va être orienté. On sait que l’opération d’orientation des élèves se fait au cours du mois d’avril. La première étape consiste à classer les élèves selon leurs moyennes, leurs aptitudes et selon les filières ou les sections qui mènent au bac.En première année secondaire, les élèves subissent un premier classement qui permet de les dispatcher selon leurs choix vers une des cinq filières. A savoir la filière “Sport”, “Economie et services», “Technique informatique», “Sciences” ou “Lettres”. Au cours de l’année scolaire 2020-2021, c’est la filière “Sciences” qui a attiré le plus de candidats avec 36.9 %. Elle est suivie par la filière “Economie et services» avec 33.5 %. 17.5 % des élèves ont été orientés vers la section “Lettres”. Quant à celles de “Technologie informatique» et “Sport”, elles ont été sollicitées, respectivement, par 11.1 % et 1.2 % des élèves.
Pour les élèves de deuxième année secondaire, ils ont à choisir entre les 7 sections qui mènent au Bac. Pour la même période (2020-2021), les élèves orientés vers la section “Economie et gestion” représentaient 33.4 %, ceux de la section “Sciences expérimentales” 19.6 %, des “Lettres” 15.6 %, des “Sciences et techniques” 14.1 %, les “matheux” 8.1 % et le “Sport” 1.6 %.
C’est à la fin de la deuxième année secondaire que les lycéens doivent être fixés définitivement sur leur sort. Ce qui n’est pas le cas pour cette année. Ni pour eux ni pour leurs camarades de première année secondaire. Tout ce monde attend le bon vouloir des syndicats. C’est eux qui décident de tout et qui font la pluie et le beau temps chez nous depuis 2011.