Si, en Tunisie, la fuite des compétences et des cerveaux continue de plus belle, faisant l’affaire des pays d’accueil qui se frottent les mains, n’ayant rien dépensé pour la formation de ces élites, certains pays africains se félicitent du retour de leurs ressortissants, la plupart des cadres et hommes ou femmes d’affaires, qui investissent et créent des emplois.
Il est vrai que leurs pays d’origine leur facilitent les démarches et ne leur mettent pas des bâtons dans les roues. Et c’est ainsi que ces expatriés, tout en ne renonçant pas à leurs pays d’adoption, créent des projets dans la patrie de leurs parents tout en ayant un pied dans l’un et l’autre pays. Ce qui n’est guère le cas chez nous malheureusement.