Kaïs Saïed a mis à l’honneur, dans la brève allocution qu’il a donnée sur place, «la capacité de la femme tunisienne libre à innover et persévérer pour réaliser la souveraineté alimentaire». Il a également insisté sur la nécessité de lutter contre toutes les formes d’abus envers les femmes agricultrices, appelant à garantir l’égalité économique et sociale entre femmes et hommes.
Le Président de la République, Kaïs Saïed, a effectué, hier, une visite à la ferme Borj Toumi (Délégation El Battane, gouvernorat de La Manouba), où il a suivi les progrès de la création de la première entreprise citoyenne pour femmes baptisée «Kadihat». Le Chef de l’Etat a choisi de célébrer la Fête nationale de la femme avec «les femmes qui travaillent et qui persévèrent pour créer de la richesse et l’emploi».
Il a passé en revue les demandes formulées pour lancer des entreprises citoyennes à l’échelle régionale et locale dans les domaines du tourisme, de l’industrie et du transport, ajoutant que «certains au sein des administrations œuvrent à bloquer ces requêtes».
Lors de sa rencontre avec un groupe de femmes agricultrices travaillant au sein de la ferme Borj Toumi, le Président de la République a également mis l’accent sur le lancement de la première entreprise citoyenne pour femmes sur un terrain dont la superficie est estimée à 541 hectares, relevant de l’Office des terres domaniales (OTD).
Kaïs Saïed a mis à l’honneur, dans la brève allocution qu’il a donnée sur place, «la capacité de la femme tunisienne libre à innover et persévérer pour réaliser la souveraineté alimentaire».
Il a également insisté sur la nécessité de lutter contre toutes les formes d’abus envers les femmes agricultrices, appelant à garantir l’égalité économique et sociale entre femmes et hommes. Le Chef de l’Etat s’est informé, lors de sa visite à la ferme Borj Toumi, des préoccupations des travailleuses.
L’OTD devra garantir une gestion optimale des terres de manière à en faire bénéficier la communauté nationale, a-t-il estimé, parce que «l’exploitation de la terre étant une propriété de l’Etat et devra donc être accessible au peuple».
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