Le FMI entretient un «partenariat exceptionnel» avec le Maroc
Selon la directrice de la communication du Fonds monétaire international, Julie Kozack, le FMI entretient un «partenariat exceptionnel» avec le Maroc, qui s’apprête à réunir en octobre prochain les Assemblées annuelles du Fonds et de la Banque mondiale pour discuter des enjeux à un moment où la coopération est plus vitale que jamais. “Nous sommes très heureux d’avoir nos réunions annuelles au Maroc en octobre prochain. C’est la première fois en 50 ans que ces Assemblées se tiennent sur le continent africain… Il n’y a rien de mieux que ce carrefour entre le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Europe pour réunir la communauté internationale afin de discuter de nos enjeux mondiaux à un moment où la coopération est plus vitale que jamais”, a indiqué Mme Kozack dans une interview accordée à la MAP, estimant que certains défis auxquels le monde est confronté comme le changement climatique ne peuvent être relevés que lorsque la communauté internationale unit ses forces. Évoquant les préparatifs à ce rendez-vous d’envergure où sont attendus près de 14.000 délégués issus de 190 pays membres de ces deux institutions internationales, Julie Kozack rappelle avoir accompagné la Directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, lors de sa visite au Maroc en juin dernier. Pour rappel, ces Assemblées réunissent les dirigeants du secteur public (banques centrales, ministères des Finances et du Développement, parlementaires) et du secteur privé, ainsi que des représentants d’organisations de la société civile et des experts issus des milieux universitaires. Ce conclave servira d’occasion pour la communauté internationale de discuter de certains défis qui concernent l’Afrique comme l’inclusion des jeunes, la dette à laquelle sont confrontés de nombreux pays du continent ou encore le changement climatique, mais aussi les opportunités qui s’offrent en Afrique. S’agissant du partenariat entre le Royaume et le FMI, Julie Kozack rappelle l’accord de deux ans d’un montant d’environ 5 milliards de dollars en faveur du Maroc au titre de la ligne de crédit modulable (LCM), conçue pour la prévention des crises. “Ce mécanisme existe essentiellement pour qu’un pays ait accès à la ligne de crédit flexible. Le pays doit faire preuve d’une grande vigueur et disposer de politiques robustes et de fondamentaux très solides”, a-t-elle expliqué, en rappelant que le Maroc figure dans cette catégorie.