À Tozeur : Silence, on tourne !

Un paysage unique et des décors à couper le souffle, difficile pour les réalisateurs de tout bord de rester insensibles. Un véritable plateau à ciel ouvert, au charme duquel Georges Lucas, Jean Jacques Arnaud et Antony Minghella ont succombé.

L’Egyptien Ahmed Medhat n’est pas en reste, il emboîte le pas à ses alter ego pour une mégaproduction sur les écrans de MBC. Il s’agit d’un feuilleton retraçant l’autobiographie de Mouaouia Ibn Abou Soufiene, dont le coût de la production a mobilisé la bagatelle de 100 millions de dollars. Ce sera l’une des plus imposantes œuvres cinématographiques tournant autour de l’un des plus importants personnages dans l’histoire de l’Islam, avec comme tête d’affiche le Jordanien Iadh Nasser et le Syrien Aymen Zidene.

Le premier coup de manivelle a été donné le 2 août dernier dans les régions de Nafta et Deguèche.

Une aubaine pour les compétences tunisiennes dans l’industrie du 7e art, qui sont impliquées dans le tournage. L’actrice Souhir Amara joue le rôle de Hend bent Ataba ; la mère de Mouaouia, la vedette du feuilleton et autour duquel pivotent les péripéties du feuilleton.

Pour enchaîner avec la présence massive des compétences tunisiennes, impliquées dans cette production XXL, nous citons le producteur Tarek Ben Ammar, chargé de la production (Cartago Film), avec Amel Bouchiba et Tarek Kheriji à la direction.

Il y a aussi un chef de département machineries, en l’occurrence Imed Nouir.

Avec ses ruelles étroites, les maisons en briques rouges, des palais anciens, sans omettre la beauté d’un Sahara au sable doré, c’est le cadre idoine pour recréer des époques lointaines ou des mondes imaginaires.

Le tournage de la première partie, qui a fait l’effet d’un événement dans ces contrées, reprendra début septembre prochain, car les péripéties du feuilleton imposent un environnement climatique, correspondant à la deuxième partie.

En attendant le prochain mois saint de Ramadan, pour voir cette production sur les écrans de MBC, il y a lieu de mentionner que la ruée vers ces sites ensorcelants continue.

La réalisatrice tunisienne, Dorra Bouchoucha, se prépare à fixer les plans du décor de son prochain film, dont le tournage aura lieu début décembre prochain.

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