Hier, à huit heures passées à la place Mongi-Bali et la rue de Belgique, le spectacle était inhabituel et, surpris, les nombreux passants ne comprenaient pas ce qui se passait. Il a fallu du temps pour réaliser que quelque chose avait changé. En effet, pas un seul étal, pas un seul vendeur à la sauvette n’occupaient les lieux. Disparus comme par enchantement. Même le macadam était dans un état plutôt correct. Nickel. Et c’était la police qui occupait l’espace. Est-ce une nouvelle ère qui s’annonce ? Peut-être bien le début. Mais non, ce n’est pas fini, car ce n’est qu’une retraite stratégique, puisque ces fameux vendeurs et leurs marchandises se sont rabattus sur les rues environnantes en attendant de retrouver leurs quartiers. Ce n’est qu’une question de temps. A moins de trouver une solution radicale qui puisse satisfaire tout le monde. Il faut toujours espérer.