Depuis des mois, le lait joue à cache-cache, disparaissant tantôt du marché et réapparaissant tantôt, au gré des producteurs. Ce produit alimentaire est pourtant élémentaire à la nutrition des enfants comme des adultes.
Il l’est, en raison de son apport en eau, vu qu’il en contient jusqu’à 90%. Mais aussi, voire surtout, aux composants fortement recommandés. En effet, le lait est riche en lactose. Il s’agit d’un sucre spécifique au lait qui agit comme une véritable source d’énergie aussi bien pour les cellules musculaires que celles nerveuses. Il contient aussi des acides aminés de la protéine dont le rôle s’avère être crucial pour le développement des muscles ainsi que tous les organes vitaux. Le lait est riche en vitamine A, laquelle se trouve en grandes quantités dans la matière grasse du lait, et qui contribue au bon fonctionnement de l’organisme. Il ne faut pas oublier, de surcroît, la teneur du lait en calcium, qui contribue grandement au développement de l’ossature, et ce, depuis la naissance et jusqu’à l’âge de 20 ans. D’ailleurs, les réserves cumulées en calcium entre-temps ne peuvent être augmentées après 20 ans. Elles sont seulement maintenues grâce à la consommation d’aliments riches en calcium dont le lait de vache.
Et c’est pour les raisons précitées que le lait doit, immanquablement, être présent sur le marché. De même, d’ailleurs, pour le lait infantile de 1er et de 2e âges et le lait de croissance. Il est utile de rappeler que le lait infantile se substitue, dans bien des cas, au lait maternel. Il représente, ainsi, l’unique aliment pour les nourrissons âgés de 0 à 3 mois. Certes, à l’âge de 4 mois, d’autres aliments sont introduits à la nutrition du bébé. Néanmoins, le lait infantile ou maternel demeure l’aliment de base, et ce, jusqu’à l’âge de trois ans. En effet, à partir de l’âge de six mois, le bébé a besoin de consommer pas moins de 500 ml de lait maternel ou infantile par jour. A l’âge d’un an, il consomme deux repas et deux biberons. Et c’est à partir de cet âge qu’il devient possible de passer au lait de croissance et à d’autres produits laitiers, à condition de ne pas dépasser 800 ml par jour. L’objectif étant de garantir au bébé les apports nutritionnels, dont il a besoin sans pour autant tomber dans le piège d’une surconsommation non souhaitable de protéines. Un excès de protéines et de sel risquerait fortement de nuire à la santé rénale du bébé. D’ailleurs, il vaut mieux opter pour des laitages spécial bas âge jusqu’à l’âge de 18 mois. S’agissant du lait de vache, il est à savoir qu’il n’est point adapté aux besoins nutritionnels du bébé. Ce dernier ne doit pas, par conséquent, recevoir de lait de vache avant l’âge de 12 mois. Le lait infantile, en revanche, est conçu pour être adapté aux besoins du bébé. Sa faible teneur en protéines permet de protéger les reins du bébé encore trop petits pour pouvoir concentrer l’urine comme il se doit. Le lait infantile est caractérisé, en outre, par un apport en fer adapté, des minéraux ( calcium, phosphore), des vitamines ( K et D), des acides gras essentiels ( omégas 3 et 6 ) indispensables au développement cognitif, neurologique et visuel du bébé.
Sources : www.doctissimo.fr