Accueil A la une L’homme de Culture, chercheur et poète tunisien francophone Mohamed Nadir Aziza dit Shams Nadir, à La Presse : «Je suis un sadikien, un produit de la double éducation et de la double culture…»

L’homme de Culture, chercheur et poète tunisien francophone Mohamed Nadir Aziza dit Shams Nadir, à La Presse : «Je suis un sadikien, un produit de la double éducation et de la double culture…»

 

De la rue du Pacha où il est né, à Paris où il est maintenant établi depuis plusieurs années, après son errance d’intellectuel et de poète «aux semelles de vent» à l’âme quelque peu rimbaldienne, la route, pour Mohamed Nadir Aziza que les lecteurs connaissent aussi sous le pseudonyme de Shams Nadir, est tout aussi longue que sinueuse et bien riche en réalisations, réussites et satisfactions. Poète francophone de très bonne notoriété, homme de savoir et de culture, infatigable voyageur entre les pays et les civilisations, inépuisable auteur de nombreux ouvrages de recherche académique et de recueils de contes et de poèmes dont, à titre d’exemples, «La Calligraphie arabe», «Le Théâtre et l’Islam», «Regards sur le théâtre arabe», «Le Chant profond des arts de l’Afrique», «L’Islam et l’Image», «L’Astrolabe de la mer», «Les portiques de la mer», «L’Athanor», «Le chant des sirènes» et d’autres encore,…

Mohamed Nadir Aziza a été d’abord, au début des années soixante-dix, le directeur de la «Chaîne internationale de la radiodiffusion et télévision tunisiennes» (l’actuelle Rtci) avant d’aller à la capitale éthiopienne, Addis Abeba, y occuper le prestigieux poste de «Conseiller spécial du Secrétaire général et Directeur de l’information de l’Organisation de l’Unité africaine» (OUA-1973-1975), puis le très convoité poste de Directeur à «l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture» (Unesco, bureau de Paris) où il a dirigé, tour à tour, les services des «Etudes arabes et méditerranéennes», des «Etudes culturelles» et de la «Culture de la paix» (1975-2000). Sa grande carrière internationale comprend aussi d’autres postes tout aussi importants dont il parlera lui-même dans cet entretien qu’il nous a accordé, en toute humilité, après notre rencontre avec lui dans le beau quartier qu’il habite à Paris et où il a pris l’habitude de recevoir ses amis et connaissances du monde entier. Car Mohamed Nadhir Aziza n’a pas pour magique que la métaphore textuelle, mais aussi le sens du contact humain lui ayant permis, en plus de sa plume prolifique et belle, de connaître et de fréquenter le gratin du monde culturel et artistique tant européen que tunisien, africain, brésilien, égyptien et libanais. Ses amis, dont beaucoup ont généreusement contribué aux «Mélanges» qui lui ont été dédiés et que l’éditeur français l’Harmattan a publiés en 2021 sous le titre de «Soleil des antipodes», sont Louis Aragon, Wole Soyinka, Edgar Morin, Adonis, Vénus Khoury Ghada, Pierre Seghers, Salah Stétié, Maurice Druon, Georges Moustaki, Marcel Kalifé, Jacques Lacarrière, Jacques Berque, Jean Daniel, Nja Mahdaoui, Abdelwaheb Meddeb, Gamel Ghitani, Amine Maalouf, Hamadi Essid, Youssef Chahine, Mohamed Arkoun, Mahmoud Darwich et bien sûr l’ancien Président du Sénégal et poète francophone de grande envergure Léopold Sédar Senghor qui a marqué sa trajectoire, préfacé certains de ses livres et à qui il est resté indéfectiblement fidèle jusqu’à aller, en décembre 2001, à Verson, en Normandie», en France, déposer «le baiser de l’adieu» sur le front de celui-ci qui venait de mourir, et ce, «lors de sa mise en bière (…) par un froid après-midi hivernal» (p.76). Dans «Planisphère Intime», il écrit à propos de Senghor avec qui il a entretenu des «relations continues et constamment chaleureuses» (Ibid.), «En dehors de nos échanges épistolaires, il ne manquait jamais de me réserver une place sur son emploi du temps lorsqu’il passait par la Tunisie, pour rencontrer son ami, le Président Bourguiba, ou pour présider une réunion à l’Interafricaine socialiste» (Ibid.).

Ajoutons pour clore ce chapeau que la célèbre actrice allemande de théâtre et de cinéma et chanteuse Hanna Shygulla a interprété l’un des poèmes de son dernier recueil, «Hiroshima-Blues» qui est un bel appel à l’amour qui finit sur cet insistant hipozeuxe (parallélisme) où anaphore rhétorique, assonance et allitération s’unissent pour marteler cette émouvante supplication amoureuse fort humaine «Aime-moi avec rigueur/ Aime-moi avec douceur/ Aime-moi avec ferveur» (p.39). Interview.

Vous vous appelez Mohamed Aziza, mais vous avez publié différents livres sous un pseudonyme devenu célèbre qui est «Shams Nadir». Y aurait-il quelques bonnes raisons pour ce pseudonyme qui se confond quelquefois avec votre nom. Ainsi signez-vous aussi «Mohamed Nadir Aziza» ?

Le recours à un pseudonyme n’est pas une innovation. Plusieurs créateurs dans plusieurs disciplines et différentes aires culturelles ont usé de pseudonymes pour des raisons différentes. Dans le monde arabe, deux exemples prestigieux peuvent être rappelés : Al Mutanabbi (de son nom civil : Abou Tayeb Ahmad Ibn al-Hussein) et AlKhansa, l’Antigone de l’époque préislamique, (de son nom civil : Tumadir Bint Amr). En Occident, les exemples sont légion. En littérature : Molière, Voltaire, George Sand, Stendhal, Apollinaire, Saint John Perse, Emile Ajar, etc. Pour ce qui me concerne, le recours à un pseudonyme résulte d’une cause prosaïque et d’une raison de fond. La cause prosaïque : En tant que haut fonctionnaire d’une institution internationale, en l’occurrence l’Unesco, le règlement imposait que soit soumise à une autorisation préalable toute publication signée du nom du fonctionnaire-auteur. J’ai accepté cette règle pour mes œuvres d’analyses et de réflexion. C’est pourquoi mes travaux de nature scientifique ont paru sous mon nom civil.Par contre, j’ai refusé de me plier au règlement pour ce qui concerne mes œuvres de création : recueils de poèmes et de contes car j’estimais que la création devait être libre de toute entrave. La raison de fond qui m’avait fait adopter le pseudonyme de Shams Nadir pour éviter de soumettre ma production littéraire à toute éventuelle censure, c’était mon désir de recourir à un pseudonyme qui pourrait constituer une métaphore suggérant une lumière (Shams) pour un avenir menacé par la montée des ténèbres d’un zénith tombé dans son (Nadir) : un monde qui, après son âge d’or, est entré dans une difficile traversée des limbes.

Après votre longue expérience dans la francophonie, trouvez-vous aujourd’hui que votre choix d’écrire en français votre poésie et vos livres issus de la recherche et de les faire éditer souvent en France est un bon choix ?

Mes œuvres de création n’ont pas été éditées qu’en France. Traduites dans plusieurs langues dont l’arabe, elles ont paru chez des éditeurs américains, brésiliens, russes, italiens, roumains, africains, etc. Comme ces œuvres sont rédigées en français, il me parait normal qu’elles aient été éditées, dans un premier temps, par des éditeurs francophones. Après, elles vivent leur vie en intéressant d’autres éditeurs de langues différentes.

Excusez-moi ! Vous avez oublié de répondre à la moitié de la question qui est «ECRIRE en français vos œuvres, est-ce un bon choix ?». Passons ! Nous y reviendrions plus loin ! Vous êtes donc poète francophone. Le plus souvent vous écrivez en français. Pourrait-on en déduire que vous n’avez aucune maîtrise de la langue arabe ?

Ce serait faux. Je suis un sadikien, un produit de la double éducation et de la double culture. Certes, je n’ai pas la maîtrise bilingue de certains de mes collègues écrivains, comme Tahar Békri ou Abdelaziz Kacem, mais je lis et pratique la langue arabe de manière honorable, sans oser m’aventurer à publier dans cette si belle langue !

Votre réputation en France et en Afrique en tant que poète francophone est fort importante. Mais on remarque qu’on parle plutôt peu de vous dans votre pays natal qui est la Tunisie ? Comment pourrait-on expliquer cela ?

En tant qu’écrivain, j’ai relativement peu publié en Tunisie. En fait, seulement 4 œuvres d’analyses scientifiques : La Calligraphie arabe ; Les Formes traditionnelles du spectacle ; Regards sur le théâtre arabe contemporain (avec une préface de Jacques Berque) et Le Chant profond des Arts de l’Afrique (avec une préface de Léopold Sédar Senghor).Une seule de mes œuvres de création a été traduite en arabe par mon regretté ami, Mourad Boularès. Elle est parue chez Cérès dans la belle collection «Awdatou al Nass» dirigée par Kamel Gaha. De plus, ma longue absence physique du pays (Je suis parti à Addis Abeba en Ethiopie en 1973 pour prendre mes fonctions à l’Organisation de l’Unité Africaine. 3 années après, je m’installais à Paris pour intégrer l’Unesco) n’a pas aidé à l’entretien de mon souvenir dans mon pays natal. Cependant, les cérémonies de remise des Prix du Programme MED21, que j’ai créé à Rome en 2010 et dont plusieurs sont décernés en Tunisie, font que, depuis cette date, les occasions de revenir souvent au pays se sont, à ma grande satisfaction, multipliées

Vous êtes établi depuis de nombreuses années, et peut-être définitivement, en France. Cela serait-il le fruit d’un choix délibéré ou correspondrait-il à une obligation à laquelle vous ne pouvez rien ?

Au début de mon installation à Paris, ce fut une obligation, le siège de l’Unesco, où j’ai travaillé pendant 25 ans, étant situé dans cette ville. J’ai mis un certain temps pour m’habituer à cette sédentarité obligée, moi qui avais chaussé, comme Rimbaud, des sandales «aux semelles de vent». Mais la création de l’Université Euro-Arabe Itinérante, une Université sans les murs, qui tenait ses sessions chaque été dans une ville différente me permit de retrouver cette mobilité à laquelle je fus toujours attaché car elle me permettait de maintenir et d’élargir le cercle de la découverte et de la confluence avec les autres.

«Planisphère Intime» est votre dernier livre. C’est un livre de «mémoire» ou d’«antimémoires» comme vous l’auriez appelé vous-même en usant du titre célèbre d’André Malraux. Il nous guide dans «le dédale de votre labyrinthe». Est-il nécessaire pour un grand écrivain d’écrire un livre sur sa vie, quand sa littérature suffit pour parler de lui et de la manière la plus pudique et la plus belle ?

«Planisphère intime» n’est pas un livre de mémoire ni même d’anti-mémoire. C’est un recueil de poésie comportant deux parties : l’une, intitulée «Balises», parle de mon rapport au monde et aux autres ; l’autre partie, intitulée «Stèles», évoque les amis disparus qui ont éclairé mon cheminement. J’ai longtemps résisté aux sollicitations me pressant d’écrire mes mémoires. Je partageais, en effet, les réserves d’un Malraux sur cet exercice qui risque au fond de n’amener qu’à remuer des cendres révolues. Mais, à présent, l’âge avançant, il n’est plus dit que je résisterai à la tentation pour répondre au désir de la transmission.

Pourtant, dans la sous-partie intitulé «Evocation» (pp. 63-83) et qui est écrite en pure prose, vous ne parlez que de votre vie, de votre itinéraire personnel et de vous-même en mettant en œuvre un réel «je» autobiographique. Cela s’appelle bien chez tout le monde «mémoires» et non pas vraiment «poésie !». Passons ! Ce n’est pas essentiel ! Dans votre poème «L’autre Sindbad» publié dans votre «Planisphère Intime», vous évoquez «le rêve tenace et fragile/ D’une rive où aborder pour renaître» (p. 23). Finalement, après tant de voyages, d’errance et de quête avez-vous trouvé cette rive rêvée, cet enracinement ?

Par définition, la quête est infinie. Mais il y a des lieux d’élection avec lesquels s’établit, pour un temps plus ou moins long, de secrètes correspondances. Parmi ces lieux, je peux citer la Maison Sébastian au Centre Culturel International de Hammamet où, aux côtés de Messieurs Cécil Hourani et Tahar Guiga, j’ai eu le plaisir d’élaborer des programmes de manifestations culturelles mémorables qui avaient permis au public tunisien de goûter les prestations de Maurice Béjart, Mikis Théodorakis, Aly ben Ayed, Peter Brook et de tant d’autres créateurs inspirés.

Ce beau morceau précité aux accents quelque peu épiques et quelque peu rimbaldiens qui rappelle, tant par son rythme fougueux que par certaines de ses expressions (hippocampes, trombes, aube, fleuve, vent, phosphorescent, etc.) le célèbre poème-fleuve du poète voyant du 19e siècle français, Arthur Rimbaud «Le bateau ivre», serait-il une révélation des premières influences littéraires que vous auriez subies et qui auraient peut-être marqué votre création poétique ?

Ce poème qui fut considéré par un certain nombre de critiques comme un des manifestes de la jeune poésie arabe, revendique de multiples influences : Rimbaud, bien sûr, comme vous l’avez justement noté, mais aussi Saint John Perse, Omar Khayyam, Homère et l’Odyssée, etc. Mais au-delà de ces influences, le poème est le produit de sensations personnelles et le résultat d’une expression qui espère être spécifique. Aucune création ne peut prétendre à l’absolue étanchéité. Nous sommes tous des continuateurs-inventeurs qui prenons en charge l’héritage de notre passé pour en faire un conducteur de modernité, comme telle matière peut être conductrice d’électricité.

Dans l’un des contes de votre livre «L’Astrolabe de la mer», sorti en 1980, je crois, on lit cette phrase : «La sagesse était, en définitive, de se réconcilier avec soi-même ; il ne douta point que si l’Oiseau-conteur avait existé et s’il avait pu mettre la main sur lui, il ne lui avait rien dit d’autre» (p. 85). La troisième personne dans cette phrase serait-elle en réalité vous-même qui vous cherchiez entre les langues, entre les idéologies et dans le désordre du monde arabe que vous évoquiez dans les contes ou fables constituant ce recueil?

Dans ce conte, l’Oiseau-conteur est comme une caisse de résonnance qui répercute la pensée intérieure du personnage qui l’imagine. Ce personnage me représente et représente tous ceux qui, comme moi, tentent de trouver des réponses aux différents défis que la folie du monde et, pas seulement du monde arabe, pose à la sagesse du Voyant.

La métaphore est centrale dans vos poèmes comme dans vos contes qu’elle structure de bout en bout. Tout est métaphorique dans votre écriture. Même les titres de vos livres sont construits sur des métaphores ; «L’Astrolabe de la mer», «Les portiques de la mer», «Planisphère intime», etc. La métaphore chez vous serait-elle un voile pour dissimuler l’idéologie qui sous-tend votre écriture ou certaines de vos attitudes critiques par rapport à certains grands responsables politiques arabes ?

Je suis convaincu que la métaphore éclaire beaucoup plus qu’elle ne cache car elle nous permet de ne pas nous arrêter à l’apparence des choses mais de voir, au-delà de l’écorce, la nature de la sève, au-delà des comportements stéréotypés, la vérité des sentiments et des pensées. Je ne crois pas que la métaphore soit, dans mon écriture, un moyen de voiler une quelconque idéologie ou d’éviter de critiquer quelques oligarques ou despotes non éclairés. Au contraire, la métaphore est, pour moi, comme le révélateur que le chimiste utilise dans ses expériences pour parvenir au cœur de la matière étudiée. Certaines adaptations théâtrales de mes contes (par exemple, «La Montagne de l’Araignée») ont été interdites par la censure dans certains pays.

Pourrait-on reconnaître quelque chose des littératures arabe, africaine et persane dans votre «système» métaphorique très complexe et étendu ?

Bien sûr, que des convergences existent avec les productions anciennes et modernes des littératures que vous citez. Un grand critique brésilien m’a qualifié, avec beaucoup de mansuétude, de «fils putatif de Shéhérazade et d’Homère, avec comme témoin du mariage, Jorge Luis Borgès». Autant dire que le critique a réuni, dans cette formule, l’essentiel des influences que je reconnais volontiers avec humilité.

Après votre obtention du Doctorat d’Etat que vous avez soutenu à l’Université de Paris VII, en 1974, et dont les échos parmi les écrivains et les connaisseurs sont très favorables, pourquoi ne vous a-t-on pas nommé enseignant universitaire dans l’une ou l’autre des universités de votre pays ?

C’est une question qu’il faudrait poser à la Commission qui s’était réunie sous la présidence du Doyen de la Faculté des Lettres de Tunis, M. Ben Halima, qui avait soutenu, lui-même à La Sorbonne, en quasi même temps que moi et dans les mêmes lieux, une thèse sur l’œuvre théâtrale de Tewfik el Hakim. Peut être que ceci explique cela. Toujours est-il que, sans faire une carrière universitaire, j’ai été professeur invité dans plusieurs universités de grand renom en Amérique, au Canada, au Brésil, en Europe et au Japon.

Vous avez occupé de très importantes et prestigieuses fonctions culturelles et universitaires internationales à l’organisation de l’Unité Africaine et à l’Unesco par exemple. A quoi ou à qui exactement deviez-vous ces hautes fonctions que d’autres intellectuels arabes francophones ne pouvaient avoir ?

Sûrement pas à mon seul mérite, si tenté que j’en ai de suffisamment décisif. Dans les milieux internationaux, les appuis comptent peut-être plus que la compétence et les circonstances favorables ou défavorables pèsent plus que la volonté ou la motivation propres. Pour ce qui me concerne, en l’absence du soutien de mon pays natal, ce fut l’appui du Président Senghor qui fut pour moi comme un père d’élection, qui m’aida à entrer dans la fonction internationale, à l’OUA aussi bien qu’à l’Unesco.

Vous avez connu et fréquenté des chercheurs, des écrivains et des artistes de renommée mondiale, le pur gratin de France, d’Afrique et d’autre pays. A quoi devriez-vous ces connaissances ou amitiés, à la poésie, à votre importante position dans la francophonie, aux postes prestigieux que vous avez occupés ou simplement à votre sens du contact humain et de l’amitié ?

Je préfère penser que c’est à ma disponibilité au contact avec les autres et à mon attachement à l’amitié que je dois la bénédiction de ces rencontres plutôt qu’au vain prestige des fonctions et des positions.

De beaux «Mélanges» de très bonne qualité intitulés «Soleil des Antipodes» vous ont été offerts et auxquels ont contribué de nombreux et chercheurs et écrivains de différents pays. A vos yeux, ces «Mélanges» constituent-ils la plus haute consécration pour le poète et homme de culture que vous êtes ?

Les témoignages, publiés à l’initiative de deux amis proches : Othman Ben Taleb (Paix à son âme !) et Giovanni Dotoli, sont, pour moi, une guirlande multicolore de fleurs de l’amitié qui me restituent les travaux et les jours dévidés, comme fils de soie au rouet de la vie. Je n’y vois pas une consécration mais bien un miroir bienveillant tendu par des mains amis pour m’aider à restituer mon destin d’homme parmi les hommes. Et pour ce beau geste, un seul mot : MERCI.

(A suivre)

Charger plus d'articles
Charger plus par Ridha BOURKHIS
Charger plus dans A la une

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *