Le club gafsien se prépare à affronter un défi de taille : un match difficile à l’extérieur.
La fièvre acheteuse, qui a secoué le club avant la fermeture du mercato, a été au cœur de nombreuses polémiques. Avec le recrutement de 16 joueurs, dont 7 étrangers, El Gawafel a suscité des débats passionnés parmi les supporters. Sur le plan sportif, EGSG a réalisé un début de saison mitigé en récoltant 5 points en 4 matchs. Des performances inconstantes qui ont laissé les fans inquiets, quant à la capacité de leurs protégés à rivaliser au plus haut niveau. Un autre élément a accentué le désarroi des supporters a été la «fugue» de Chaker Meftah, mais des efforts de médiation et de conciliation ont finalement persuadé le coach à revenir aux commandes. Cet épisode clos, le staff technique dispose désormais d’une marge de manœuvre considérable pour composer son onze rentrant. Les nouvelles emplettes ont permis de se doter de doublures dans les trois compartiments du jeu. Les dernières heures du mercato estival ont permis d’enrôler Hachem Abbès, Mohamed Ellili (ex-CA), le Ghanéen Messaoud Jassim (ex-CSS). On note aussi le come-back du buteur de la saison dernière Sadok Salem, revenu à de meilleurs sentiments. EGSG se prépare donc à affronter des Béjaois en verve, avec une formation remaniée après avoir étoffé le groupe avec des nouveautés prêtes à relever le défi. Avec la possibilité de composer un onze rentrant à partir d’un large éventail de joueurs, Chaker Meftah peut maintenant adapter sa formation et sa stratégie en fonction de l’opposition. Cela offre une flexibilité précieuse pour aspirer à bousculer l’adversaire dans son fief. Certes, cette série d’acquisitions a marqué une période frénétique pour le club gafsien, alimentant les spéculations sur la stratégie à adopter pour les matchs à venir, mais le facteur temps risque d’être l’épée de Damoclès.
La marmite bouillonne !
Avec la succession des rencontres, comment peut-on créer cette alchimie et cohésion de l’équipe ? L’intégration rapide de ces nouveaux joueurs sera essentielle pour que l’équipe puisse fonctionner de manière harmonieuse. Du côté des responsables, c’est une réponse aux performances mitigées, mais cela peut également perturber la dynamique de l’équipe qui commence à prendre forme. En somme, cette fièvre acheteuse secoue les bases avant un match crucial à l’extérieur, les joueurs sont prêts à défier l’adversité avec de nouveaux atouts. Une question taraude les esprits, la stratégie de surcharge adoptée par le bureau saura-t-elle faire l’effet de soupape dans une marmite qui bouillonne déjà entre les tifosis et les responsables, et qu’un autre faux pas pourrait envenimer ? Attendons voir…