Les forces civiles, politiques et populaires continuent de manifester, ce mercredi, à l’Avenue Habib Bouguiba, pour protester contre le massacre commis, mardi, dans un hôpital à Gaza par l’entité sioniste.
Des milliers de manifestants de tout âge et de toutes les catégories sociales se sont rassemblés devant le Théâtre municipal et le long de l’Avenue Habib Bourguiba à Tunis pour dénoncer les crimes commis par l’occupation israélienne.
Les drapeaux de la Tunisie et de la Palestine ont flotté à l’avenue Bourguiba en soutien à la Palestine et pour protester contre les massacres et les crimes commis par l’entité sioniste.
Des slogans antisionistes ont été également brandis par les manifestants qui ont réclamé l’expulsion de l’ambassadeur de France.
Les participants à cette marche ont, par ailleurs, condamné la position de l’Occident, plus particulièrement la France, le Royaume Uni et les États-Unis en faveur de l’occupation israélienne.
Ils ont dénoncé le soutien de ces pays à l’entité sioniste qui veut éradiquer le peuple palestinien et adopte une politique visant à tromper l’opinion publique internationale.
Pour le Secrétaire général de l’Union générale tunisienne de travail (UGTT), Noureddine Taboubi, « la position de la Tunisie est honorable comparée à celles des autres pays arabes qui traitent la cause palestinienne avec beaucoup de prudence ».
De son côté, le Secrétaire général du parti Travail et Réalisation, Abdellatif Mekki, a estimé que le bombardement sioniste dans la bande de Gaza constitue un génocide, le but étant de déplacer le peuple palestinien de force et liquider la cause palestinienne.
Pour sa part, Zouhaier Hamdi, Secrétaire général du Courant populaire, a estimé que le parlement devrait accélérer l’élaboration d’une loi incriminant la normalisation avec l’entité sioniste, soulignant que la résistance est la seule solution pour vaincre l’occupation sioniste.
Des altercations ont eu lieu entre les manifestants et les forces de police qui sécurisent tous les accès menant à l’ambassade de France. Ils leur ont interdit de franchir les barrières installées le long de ces accès.
Crédit photos : Salma GUIZANI / La Presse de Tunisie