Accueil A la une Les cris déchirants de désespoir des Gazaouis :  «Nous avons peur de rester en vie !» 

Les cris déchirants de désespoir des Gazaouis :  «Nous avons peur de rester en vie !» 

 

Les médias occidentaux tentent de nous rééditer le scénario d’il y a vingt ans en Irak lorsqu’on a tout fait, à coups de mensonges et d’exagérations, pour présenter l’armée irakienne à l’époque comme étant la quatrième plus puissante dans le monde avec des photos du fameux «canon géant». D’où l’unanimité enregistrée, en ces temps-là, chez l’Occident de parer au plus pressé en s’attelant à détruire ce qu’on s’évertue à appeler «l’ogre irakien»

La situation à Gaza empire de jour en jour, voire d’heure en heure, avec un bilan lourd en pertes en vies humaines et en blessés, sans parler des destructions systématiques de l’infrastructure de base dans ce territoire exigu où vivent, entassés, plus de deux millions de Palestiniens désarmés.

En effet, les frappes menées par les forces d’occupation sionistes évoquent la destruction de quartiers entiers en rasant, sans la moindre distinction, des maisons, des écoles et des lieux de culte  avec leurs occupants à travers Gaza.

Côté chiffres, on signale que les raids menés aveuglément depuis le 7 octobre 2023 ont déjà fait plus de sept mille martyrs palestiniens, et près de quinze mille blessés, pratiquement tous des civils désarmés dont des femmes et des enfants.

Or, les médias occidentaux tentent de présenter ce qui se passe à Gaza comme étant des combats, voire carrément une guerre entre Israël et le Hamas, alors qu’il s’agit, en réalité, de bombardements systématiques et intensifs perpétrés par les militaires sionistes contre une population civile, désarmée.

Pire encore, certains médias, toujours occidentaux, tentent de nous rééditer le scénario d’il y a vingt ans en Irak lorsqu’on a tout fait, à coups de mensonges et d’exagérations, pour présenter l’armée irakienne à l’époque comme étant la quatrième plus puissante dans le monde avec des photos du fameux «canon géant». D’où l’unanimité enregistrée, en ces temps-là, chez l’Occident de parer au plus pressé en s’attelant à détruire ce qu’on s’évertue à appeler «l’ogre irakien»

D’ailleurs, aux dernières nouvelles, l’armée d’occupation a fini par lancer son attaque terrestre, au grand dam des forces éprises de paix et de liberté à travers le monde, confirmant, de la sorte, le déclenchement de la phase terrestre.

Des gaz paralysants dans les tunnels de Gaza

A noter que les experts parlent d’une opération-test pour évaluer les capacités de défenses des combattants palestiniens en vue de faire face aux occupants sionistes. Pire encore, des observateurs expriment l’inquiétude de voir les Israéliens répandre des gaz paralysants dans les tunnels de Gaza.

A noter que les troupes et les chars israéliens ont lancé ce raid terrestre de plusieurs heures dans le nord de la bande de Gaza dans la nuit de mercredi à jeudi, selon l’armée, frappant plusieurs cibles afin de «préparer le champ de bataille» avant une invasion terrestre largement attendue après près de trois semaines de frappes aériennes dévastatrices.

Certains experts sont persuadés que l’armée veut lancer l’offensive terrestre, fût-ce au prix de lourdes pertes, de crainte que le pouvoir politique ne donne jamais l’ordre, malgré un haut niveau de préparation

L’armée israélienne estime que pour atteindre les objectifs déclarés du gouvernement contre la résistance, elle doit lancer son offensive terrestre dans la bande de Gaza au plus vite, selon le Times of Israël.

L’armée est trop pressée parce qu’elle craint que de nouvelles libérations d’otages par le Hamas ne conduisent les autorités politiques à retarder l’offensive terrestre, voire à la stopper à mi-chemin. Bon à rappeler, à cet effet, que le Hamas a libéré une mère et sa fille, toutes deux ressortissantes américaines.

 Selon certaines informations, cet événement aurait pesé dans le report de l’offensive terrestre, dans l’espoir que d’autres otages soient eux aussi libérés.

Seulement attendre un peu !

De son côté, la Maison-Blanche souhaitait, selon le New York Times, qu’Israël retarde son offensive terrestre afin de laisser du temps aux négociations sur le statut des otages de se faire, ainsi qu’à l’aide humanitaire destinée à l’enclave palestinienne de parvenir à Gaza.

Selon cette information, l’administration Biden souhaite également du temps pour se préparer à une possible attaque de cibles américaines dans la région de la part de groupes basés en Iran, hypothèse qui ne fera qu’enfler.

Ces sources auraient assuré que les États-Unis ne demandaient pas à Israël de renoncer à son offensive terrestre, seulement d’attendre un peu, et que Washington soutenait toujours pleinement «l’objectif d’Israël de détruire le Hamas».

Selon le ministère de la Santé du territoire palestinien, contrôlé par le Hamas, les conditions de vie dans le camp de déplacés sont extrêmement difficiles. Tout autour de l’hôpital Shifa, les forcés à l’exil dorment dans les rues et sur le parking. «L’hiver arrive et il fait de plus en plus froid, et nous n’avons pas d’endroits convenables pour dormir ni de couvertures. La situation est désastreuse», témoignent-ils.

Manque d’eau potable

Le 21 octobre, l’Organisation mondiale de la santé a mis en garde contre une «catastrophe de santé publique imminente» provoquée par les déplacements massifs de la population, la surpopulation dans les abris et les dégâts causés aux réseaux d’eau et d’assainissement. L’eau potable est devenue rare, tandis que l’eau en bouteille est inabordable pour la majorité de la population.

L’Unrwa a fourni du carburant mais a prévenu qu’il n’y en aura plus. «Nous nous dirigeons vers une véritable catastrophe, celle du manque d’eau potable dans la bande de Gaza», prévient Adnan Abou-Hasna.

Les déplacements massifs de population exercent une pression supplémentaire sur le système d’égouts. «Pour 5.000 personnes, on compte parfois seulement quatre toilettes» dans les abris, déplore Adnan Abu-Hasna. Le témoignage suivant d’une Palestinienne de Gaza résume à lui seul l’état d’esprit des Gazaouis. «Pourquoi ai-je peur de vivre ? Parce que je ne suis pas sûre que ce soit une chance de rester en vie», dit-elle.

«Nous avons faim, nous avons soif, nous avons froid, nous sommes sans abri, avec des proches assassinés. Parce que nous avons survécu, cela signifie que nous devrions affronter tout ça seuls». C’est déchirant et cela se passe sous les yeux du monde entier.

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