Cette campagne intervient essentiellement à la lumière des réserves exprimées par certaines organisations, comme Amnesty International, à l’endroit d’un projet de réforme du décret-loi n° 2011-88 relatif à l’organisation des associations soumis par un groupe de députés à l’Assemblée des représentants du peuple.
Article 19 organise du 1er au 10 novembre une campagne de sensibilisation sur les réseaux sociaux pour défendre la liberté d’association en Tunisie. Une garantie fondamentale de défense des libertés et de promouvoir le développement économique et social.
Cette campagne intervient essentiellement à la lumière des réserves exprimées par certaines organisations, comme Amnesty International, à l’endroit d’un projet de réforme du décret-loi n° 2011-88 relatif à l’organisation des associations soumis par un groupe de députés à l’Assemblée des représentants du peuple.
La campagne vise à sensibiliser les militants de la société civile, les acteurs politiques et la société tunisienne en général à l’importance de l’accès des associations aux ressources financières nationales et étrangères comme l’une des garanties fondamentales de la liberté d’association et du soutien à leurs activités dans divers domaines.
Dans sa campagne, Article 19 souligne le rôle dévolu aux associations, notamment dans la prise en charge des groupes vulnérables et le renforcement de l’élan de solidarité envers des groupes et des régions marginalisés.
L’organisation a, également, mis en avant le rôle des associations dans le soutien psychologique, l’orientation juridique et la prise en charge des femmes victimes de violence, d’exclusion et de marginalisation, dans le cadre d’un travail conjoint avec les ministères et les organisations partenaires tunisiennes et internationales.
Amnesty International a récemment appelé les parlementaires tunisiens à se garder d’adopter le projet de réforme du décret-loi n° 2011-88 relatif à l’organisation des associations, estimant qu’il «contient des restrictions inutiles et disproportionnées sur la création, l’activité et le financement des organisations de la société civile et menace leur indépendance, en permettant au gouvernement de s’ingérer indûment dans leur travail».