Ministère de l’Equipement : Valorisation du patrimoine bâti et des centres anciens

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Pour sauver ce patrimoine foncier et le réintégrer dans le cycle économique et touristique, le ministère de l’Equipement et de l’Habitat a lancé le Programme de régénération des centres anciens. Un plan qui œuvre à protéger une partie de la «mémoire» architecturale de la Tunisie.

En se promenant dans les ruelles de plusieurs villes tunisiennes, notamment dans certaines zones de la capitale, l’on remarque, sûrement, un bon nombre de vieux quartiers et de bâtiments, dotés d’architecture originale, remontant pour certains à la période coloniale. Toutefois, ces bâtiments vétustes, à forte valeur historique et culturelle, ont perdu leur attraction, et risquent même de s’effondrer. Les raisons de leur dégradation sont multiples.

Dans le vieux Tunis, certains bâtiments sont en ruine, et servent de décharges, avec tous les désagréments que cela génère.

Et pour sauver ce patrimoine foncier et le réintégrer dans le cycle économique et touristique, le ministère de l’Equipement et de l’Habitat a lancé le Programme de régénération des centres anciens (Prca).

Un plan qui œuvre à protéger une partie de la «mémoire» architecturale de la Tunisie.

«Ce programme qui court sur une période de 36 mois, interviendra sur ces zones à forte valeur architecturale pour les réhabiliter économiquement et socialement dans le cadre d’une stratégie globale et intégrée», a indiqué la présidente du programme, Ines Zebiba, dans une déclaration.

Et d’ajouter que des conventions ont été signées avec 10 communes, le 12 juillet 2022, à savoir Sousse, Nefta, Kairouan, Nabeul, Monastir, Radès, Médenine, Kélibia, Ras El Jebel et Aousja, portant sur le financement et la mise en œuvre des opérations de réhabilitation.

Cette nouvelle politique de réhabilitation  des anciens bâtiments devra avoir des répercussions positives, non seulement sur l’environnement urbain au niveau de l’amélioration des infrastructures et d’entretien des bâtiments anciens, mais, également, sur la qualité de vie des habitants, d’autant plus que ces interventions permettront d’offrir un cadre propice pour le lancement de nouvelles activités économiques et sociales dans les quartiers réaménagés.

Une enveloppe de l’ordre de 50 millions de dinars (MD) est mobilisée pour financer l’ensemble des interventions qui se rapportent, notamment, à l’amélioration des infrastructures urbaines (assainissement, routes, éclairage public…), à la réhabilitation des espaces publics, en coordination avec les communes, à la valorisation du patrimoine culturel à travers la rénovation et la réhabilitation des bâtiments historiques, et à la promotion des activités économiques, commerciales et artisanales, outre la mise en place de circuits touristiques et la rénovation de logements.

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