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Au fait du jour | Ce n’est pas la solution

 

Les responsables de l’association de Jelma, au bout du rouleau, ont, semble-t-il, décidé de mettre un terme ou du moins suspendre leurs activités.

C’est un choix douloureux certes, car la cessation d’activité d’un club a toujours des conséquences désastreuses sur les jeunes qui en font partie. La rue, le désœuvrement, les différentes tentations représentent un danger qui guette.

Bien entendu, il faudrait toujours se mettre à la place de ceux qui sont en bleu de chauffe pour émettre un avis. Et ce n’est pas le cas. Les dettes, les pressions multiples, l’état sentimental et psychologique des adhérents sont toujours difficiles à supporter, lorsqu’on commence par des promesses, que l’on a des difficultés à tenir pour finir par ne plus pouvoir regarder dans les yeux ceux qui sont déçus par le non-respect de la parole donnée.

Maintenant, le mal est fait et la décision semble irrévocable, à moins de trouver une solution satisfaisante qui puisse sauver la situation.

Ce club est actif, entre autres spécialisés, dans le tir à l’arc et une de ses adhérentes est qualifiée aux J.O. de Paris. Ce n’est pas la seule qui retient l’attention, puisque cette association est un véritable bastion de la spécialité.

Pour Rihab El Oualid, qui est qualifiée pour les J.O., sa prise en charge par le ministère de la Jeunesse et des Sports ou le Cnot sauvera la situation, mais pour le reste il faudrait que la main tendue du MJS soit suivie d’une initiative plus conséquente.

Ces subventions, ces aides d’urgence, d’où qu’elles viennent, sont certes les bienvenues, mais ne constituent nullement des solutions définitives. Des fédérations ou des clubs dans un certain nombre de spécialités ont des dépenses énormes à faire pour l’acquisition du matériel qui coûte horriblement cher.

Une chaise roulante pour un athlète paralympique revient à des dizaines de millions, les arcs, un vélo de triathlon, etc. sont des obstacles souvent insurmontables au vu de leurs coûts. Ce genre de matériel est importé et est en constante innovation, ce qui suppose pour ses utilisateurs l’obligation de suivre le mouvement pour s’adapter et concourir à armes égales avec le reste des concurrents.

Le retour à cette loi autorisant les entreprises à accorder des subventions à prendre en compte dans le calcul de l’assiette des impôts, mais en prenant des précautions pour que cet argent ne soit pas détourné pour d’autres usages,  serait peut-être un début de solution. A moins d’avoir d’autres idées capables de mettre un terme à ces situations qui risquent d’impacter bien des associations responsables d’un certain nombre de disciplines sportives où nos chances sont réelles.

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Charger plus par Kamel GHATTAS
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